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La guerre en Ukraine mais pas seulement ont des conséquences concrètes sur la disponibilité des produits en grande surface. Un phénomène observé par les grandes surfaces qui ont annoncé des manques à gagner en centaines de millions d’euros. « Dans le détail, NielsenIQ précise que la disponibilité des produits a commencé à baisser début mars dans les hypers et supermarchés. Cette tendance «doit encore être confirmée dans les prochaines semaines», ajoute le cabinet. Parmi les causes figure en tête de liste la guerre ukrainienne, touchant directement les aliments nécessitant des produits importés. Entre mars et avril, le taux de disponibilité des huiles a diminué de 15%, obligeant les consommateurs à se tourner vers de nouvelles alternatives. Au total, les ventes ont augmenté de 32% entre janvier et avril. À moindre échelle, les ventes de farines ont connu une hausse de 13% face à un recul de 5,4% du taux de disponibilité. Mais l'offre et la demande ne sont pas toujours liées, comme en témoignent les pommes de terre surgelées. Leur taux de disponibilité a chuté de 6,8% dans les rayons alors que les ventes n'ont quasiment pas évolué » résume Le Figaro .
Sans alarmisme, il est important de prendre acte de cette situation et d’adapter nos habitudes de consommation. Car s’il n’y a pas de risques pour notre santé, changer quelques pratiques culinaires peut permettre de passer cette vague de pénurie sans la dramatiser. Mais aussi de soutenir en les accompagnant petit à petit les adaptations des producteurs et distributeurs. Tandis que la FNSEA a dénoncé les ventes à des prix déraisonnables sur des sites entre particuliers de produits en rupture de stock, l’inflation s’installe. « Un avis partagé par l'économiste spécialisé en grande distribution, Philippe Moati, qui souligne «un certain mimétisme» entre les clients. Selon lui, l'inflation n'en est encore qu'à ses débuts et devrait «franchir le seuil des 5% sur les produits du quotidien» d'ici cet été. Il craint ainsi que l'inflation ne devienne «structurelle» et qu'elle touche «l'ensemble des secteurs» dans les semaines à venir » conclue le Figaro.
Sans alarmisme, il est important de prendre acte de cette situation et d’adapter nos habitudes de consommation. Car s’il n’y a pas de risques pour notre santé, changer quelques pratiques culinaires peut permettre de passer cette vague de pénurie sans la dramatiser. Mais aussi de soutenir en les accompagnant petit à petit les adaptations des producteurs et distributeurs. Tandis que la FNSEA a dénoncé les ventes à des prix déraisonnables sur des sites entre particuliers de produits en rupture de stock, l’inflation s’installe. « Un avis partagé par l'économiste spécialisé en grande distribution, Philippe Moati, qui souligne «un certain mimétisme» entre les clients. Selon lui, l'inflation n'en est encore qu'à ses débuts et devrait «franchir le seuil des 5% sur les produits du quotidien» d'ici cet été. Il craint ainsi que l'inflation ne devienne «structurelle» et qu'elle touche «l'ensemble des secteurs» dans les semaines à venir » conclue le Figaro.