Données prises en compte par la Commission
Pour les associations, cette découverte doit être un argument suffisant pour remettre en question l'uatorisation de culture de cet OGM. C'est désormais à la Commission européenne de prendre une décision alors qu'elle a affirmé qu'elle avait pris en compte ces données qui doivent être analysées par l'Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA).
«En 1998, lorsque la culture du maïs MON810 fut autorisée en Europe pour la première fois, la pré-condition était qu'il n'y avait pas de plantes sauvages apparentées vers lesquelles les transgène pouvaient migrer. Cette situation a changé en 2009, lorsque on a trouvé de la téosinte qui poussait dans les champs de maïs espagnols. En 5 ans, la situation s'est rapidement aggravée et la téosinte apparait être une plante particulièrement invasive. Depuis lors, aucune mesure efficace n'a été trouvée pour empêcher que la propagation ne s'étende encore » affirme Les Amis de la Terre.