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Drôle d’époque où l’on parle d’« écopâturage » pour parler de moutons qui broutent. Si le terme peut prêter à sourire, l’idée n’en reste pas moins judicieuse. « Des moutons en bordure immédiate du centre-ville, pâturant tranquille. Coincés entre la voie de chemin de fer, une piste cyclable et la sortie de l’autoroute, la vingtaine d’animaux du berger itinérant Vincent Fruleux ne semble pas être dérangée par le trafic, les coups d’avertisseurs. Inlassablement, les animaux broutent l’herbe et une plante invasive, la renouée du Japon » nous raconte 20 Minutes.
L’idée n’en est pas vraiment un et c’est en cela qu’elle est brillante. Il y a en effet quelque chose d’absurde à voir le bétail se nourrir de produits industriels et les jardiniers lutter avec des produits chimiques contres les herbes folles. « Chaque année, 4 millions d’euros sont consacrés au débroussaillage sur l’ensemble du réseau, soit 8 % du budget total de toutes les infrastructures ferroviaires évalué à 50 millions d’euros. Pour l’instant, cette pratique, pas encore généralisée, reste plus onéreuse avec un coût de 1,5 euro du m2 contre 0,50 du m2 pour un désherbage classique. Mais la généralisation de cette pratique pourrait amener, à terme, à obtenir de meilleurs prix espère la SNCF » explique le quotidien gratuit. Et d’observer, « la vingtaine d’animaux, répartis sur les 4.000 m2 aux abords de la place de Haguenau, semble à l’aise et ne donne pas trop de fil à retordre à Malbak, le chien Border collet du berger et intrigue les passants où les cyclistes qui ne manquent pas de s’arrêter, pour contempler ces scènes de vies. Comme un air de campagne. »
Au-delà de la SNCF, de nombreuses mairies, collectivités, entreprises ou maisons individuelles feraient bien d’envisager cette solution naturelle et sympathique. Car si les déjections des animaux éloignent un peu de l’effet gazon anglais, elles permettent aussi d’entretenir naturellement des terres que les herbicides ou produits chimiques épuisent.
L’idée n’en est pas vraiment un et c’est en cela qu’elle est brillante. Il y a en effet quelque chose d’absurde à voir le bétail se nourrir de produits industriels et les jardiniers lutter avec des produits chimiques contres les herbes folles. « Chaque année, 4 millions d’euros sont consacrés au débroussaillage sur l’ensemble du réseau, soit 8 % du budget total de toutes les infrastructures ferroviaires évalué à 50 millions d’euros. Pour l’instant, cette pratique, pas encore généralisée, reste plus onéreuse avec un coût de 1,5 euro du m2 contre 0,50 du m2 pour un désherbage classique. Mais la généralisation de cette pratique pourrait amener, à terme, à obtenir de meilleurs prix espère la SNCF » explique le quotidien gratuit. Et d’observer, « la vingtaine d’animaux, répartis sur les 4.000 m2 aux abords de la place de Haguenau, semble à l’aise et ne donne pas trop de fil à retordre à Malbak, le chien Border collet du berger et intrigue les passants où les cyclistes qui ne manquent pas de s’arrêter, pour contempler ces scènes de vies. Comme un air de campagne. »
Au-delà de la SNCF, de nombreuses mairies, collectivités, entreprises ou maisons individuelles feraient bien d’envisager cette solution naturelle et sympathique. Car si les déjections des animaux éloignent un peu de l’effet gazon anglais, elles permettent aussi d’entretenir naturellement des terres que les herbicides ou produits chimiques épuisent.