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Les accords commerciaux se succèdent et se ressemblent. Après le CETA puis le JEFTA, l’Union européenne vient de valider des accords de commerce et d’investissement avec Singapour. Une annonce dénoncée sans réserve par l’association Les Amis de la Terre. Car, si Singapour n’est pas comparable en taille avec le Canada ou le Japon des deux autres accords, il s’agit d’un nouvel accord pour faciliter les échanges commerciaux d’un coin du globe à l’autre.
« Après le CETA et le JEFTA, ces accords concernent cette fois un paradis fiscal notoire, peu regardant sur le respect des libertés individuelles et le droit du travail et l'une des principales plaques tournantes commerciale et financière de la zone Pacifique. Négociés dans l'opacité, ils visent à libéraliser et accroître les flux commerciaux et d'investissement sans que les impacts sur le climat, l'environnement, l'emploi et la situation sociale de chacun des pays, ne soient réellement pris en compte » explique le communiqué de l’association.
Avec cet accord, l’ONG et ses partenaires craignent que les multinationales s’appuient sur les normes singapouriennes et ainsi baisser leurs exigences. « Alors que l'on connaît la capacité des investisseurs à utiliser au mieux les règles avantageuses que leur offrent les paradis fiscaux, l'accord de protection des investissements UE-Singapour entérine un mécanisme de règlement des différends Investisseurs-États qui va renforcer un peu plus les droits de ces investisseurs au détriment du droit à réguler des pouvoirs publics : nombreuses sont les entreprises multinationales ayant déjà utilisé ces dispositifs pour attaquer les Etats lorsque des politiques publiques vont à l'encontre de leurs bénéfices escomptés » lit-on plus loin.
Malgré une pétition signée par un demi-million d’européens pour demander de revenir sur les accords de commerce précédents et « s’abstenir de conclure des accords de ce type à l’avenir », les accords ont été votés sans anicroches le 13 février par le Parlement européen.
« Après le CETA et le JEFTA, ces accords concernent cette fois un paradis fiscal notoire, peu regardant sur le respect des libertés individuelles et le droit du travail et l'une des principales plaques tournantes commerciale et financière de la zone Pacifique. Négociés dans l'opacité, ils visent à libéraliser et accroître les flux commerciaux et d'investissement sans que les impacts sur le climat, l'environnement, l'emploi et la situation sociale de chacun des pays, ne soient réellement pris en compte » explique le communiqué de l’association.
Avec cet accord, l’ONG et ses partenaires craignent que les multinationales s’appuient sur les normes singapouriennes et ainsi baisser leurs exigences. « Alors que l'on connaît la capacité des investisseurs à utiliser au mieux les règles avantageuses que leur offrent les paradis fiscaux, l'accord de protection des investissements UE-Singapour entérine un mécanisme de règlement des différends Investisseurs-États qui va renforcer un peu plus les droits de ces investisseurs au détriment du droit à réguler des pouvoirs publics : nombreuses sont les entreprises multinationales ayant déjà utilisé ces dispositifs pour attaquer les Etats lorsque des politiques publiques vont à l'encontre de leurs bénéfices escomptés » lit-on plus loin.
Malgré une pétition signée par un demi-million d’européens pour demander de revenir sur les accords de commerce précédents et « s’abstenir de conclure des accords de ce type à l’avenir », les accords ont été votés sans anicroches le 13 février par le Parlement européen.