ILD
En théorie il n’est pas illégal pour un avion de larguer une partie de son carburant en prévision de l’atterrissage. « Selon la réglementation, un avion ne peut atterrir avec la même masse qu’au décollage : il doit être plus léger. Or, lorsqu’un problème technique survient peu après le décollage et que l’avion doit revenir se poser en urgence, il doit délester et la seule solution est de larguer du carburant. Cette pratique exceptionnelle est autorisée à certaines conditions : l’avion doit être à une altitude de plus de 2.000 mètres et maintenir une vitesse d’environ 500km/h pour que le kérosène se vaporise avant de toucher le sol » explique 20 Minutes.
Evaporation du carburant dans l’atmosphère
Le dégazage d’un appareil Air France au-dessus de la forêt protégée de Fontainebleau a cependant beaucoup choqué les riverains et les autorités locales. Pour ces derniers, la pratique interroge sur les éventuelles conséquences de cette pratique sur l’environnement et la santé.
« D’après Aéroports de Paris, la pulvérisation du kérosène provoquée par la vitesse de vol de l’appareil permet l’évaporation de 90 % du carburant dans l’atmosphère. Des « processus photochimiques » produisent alors de la vapeur d’eau et du dioxyde de carbone, précise Aéroports de Paris (ADP). Le laboratoire d’ADP doit ensuite se rendre sur les lieux du dégazage « pour y recueillir des prélèvements sur les végétaux aux fins d’analyse chimique » rapporte le quotidien gratuit.
Une déclaration d’ADP qui ne suffit pas pour rassurer tout le monde. Si seulement 10% du carburant tombe effectivement sur la forêt, c’est un motif d’inquiétude pour l’Office national des forêts. L’ONF reste persuader qu’il va y avoir des effets négatifs sans pour autant être capable de les mesurer. En parallèle des analyses d’ADP, l’ONF s’est ainsi engagée à conduire une étude sur le sujet.
« D’après Aéroports de Paris, la pulvérisation du kérosène provoquée par la vitesse de vol de l’appareil permet l’évaporation de 90 % du carburant dans l’atmosphère. Des « processus photochimiques » produisent alors de la vapeur d’eau et du dioxyde de carbone, précise Aéroports de Paris (ADP). Le laboratoire d’ADP doit ensuite se rendre sur les lieux du dégazage « pour y recueillir des prélèvements sur les végétaux aux fins d’analyse chimique » rapporte le quotidien gratuit.
Une déclaration d’ADP qui ne suffit pas pour rassurer tout le monde. Si seulement 10% du carburant tombe effectivement sur la forêt, c’est un motif d’inquiétude pour l’Office national des forêts. L’ONF reste persuader qu’il va y avoir des effets négatifs sans pour autant être capable de les mesurer. En parallèle des analyses d’ADP, l’ONF s’est ainsi engagée à conduire une étude sur le sujet.