Déforestation, Greenpeace s’en prend au groupe Bolloré

25/02/2016


Des militants de l’ONG Greenpeace ont déroulé une banderole de 100m2 sur le bâtiment du groupe Bolloré de Puteaux dans l’agglomération parisienne. Dans le cadre d’une campagne de déforestation, les militants visent le groupe Bolloré actionnaire à 38% de la société SOCFIN. Une mauvaise publicité dont le groupe se serait bien passé.



« Une quinzaine de militants de Greenpeace France ont déployé une banderole de 100 m² ce jeudi matin sur le bâtiment du groupe Bolloré à Puteaux (Hauts-de-Seine). On peut y lire : "Bolloré, dur en Affaires, pas tendre avec les forêts" » annonce la radio France Info sur son site internet.

La publicité est mauvaise pour le groupe Bolloré. Une campagne dont Vincent Bolloré se serait bien passé après des mois de polémiques à répétition sur sa gestion du groupe audiovisuel Canal.

Dans le cadre de la campagne « #Zerodeforestation »

« L’ONG a lancé ce mardi une campagne intitulée #zerodeforestation. Elle a publié le même jour un rapport titré "Menaces sur la forêt africaine". Il pointe le risque d’une déforestation destinée à favoriser la production d’huile de palme. Parmi les entreprises visées figure la SOCFIN. Derrière ce nom on retrouve l’homme d’affaires français Vincent Bolloré. Il possède 38% des parts de la Société Financière des Caoutchoucs, l’un des principaux planteurs du continent africain et asiatique dont le siège est au Luxembourg » ajoute la radio d’informations.

L’objectif de la campagne sur le bâtiment n’est pas uniquement de dénoncer une éventuelle responsabilité du groupe français. Les militants cherchent en fait à attirer l’attention du patron du groupe et lui demandent « d’user de son influence au sein du conseil d’administration pour convaincre la SOCFIN d’adopter immédiatement une politique zéro déforestation basée sur les standards les plus élevés, et à défaut de se séparer de ses parts dans l’entreprise. »

Pour rappel, il y a quelques jours déjà les militants s’en étaient pris à des infrastructures Bolloré. Ils avaient collé des affiches et autocollants sur les Autolib, ces voitures électriques en libre service qui appartiennent au groupe.

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