Pixabay - Image libre de droit
Par communiqué, Vigeo Eiris, spécialiste des questions de RSE, fait le bilan d’une étude qu’elle vient de publier sur les grandes firmes cotées et l’intégration du respect des droits humains, sociaux et environnementaux de leurs partenaires et fournisseurs.
« Les entreprises ont été évaluées au regard des engagements affichés par leurs directions, des processus managériaux qu'elles mettent en place et des indicateurs au moyen desquels elles rendent compte de leur volonté et de leur capacité à prévenir les situations de violation ou de complicité de violation des conventions et des normes sociales et environnementales internationales dans la sélection de leurs fournisseurs et la gestion de leurs chaînes de sous-traitance » explique le texte.
« Les entreprises ont été évaluées au regard des engagements affichés par leurs directions, des processus managériaux qu'elles mettent en place et des indicateurs au moyen desquels elles rendent compte de leur volonté et de leur capacité à prévenir les situations de violation ou de complicité de violation des conventions et des normes sociales et environnementales internationales dans la sélection de leurs fournisseurs et la gestion de leurs chaînes de sous-traitance » explique le texte.
Une responsabilité indirecte
Les cas de scandales légitimes causés par des fournisseurs de grands groupes ou des sous-traitants souligne un principe largement partagé dans l’opinion public : les grandes entreprises sont en partie tenues responsables du comportement de leurs chaînes internationales d’approvisionnement et de sous-traitance. Et si ce dernier point est discutable, les multiples scandales et controverses montrent que les dirigeants ne peuvent ignorer la question.
« L'étude rapporte plusieurs exemples de controverses dont les entreprises ont été l'objet sur ces sujets et les mesures correctives auxquelles elles ont donné lieu. L'agence publie la liste des entreprises dont les engagements en faveur de la prévention du dumping social et environnemental peuvent être considérés comme les plus avancés à l'échelle mondiale, ainsi que les bonnes pratiques observées au niveau international » lit-on plus loin.
Parmi les solutions Vigeo Eiris avance naturellement la nécessité d’ajouter de nouveaux critères dans le choix d’un fournisseur ou d’un sous-traitant. La rentabilité et la qualité ne doivent pas exclure les critères sociaux et environnementaux, surtout lorsqu’il s’agit de partenaires dans des pays aux normes sociales et aux droits peu exigeants.
« L'étude montre que pour certains secteurs, les controverses sur le thème des achats et de la gestion de la chaîne internationale d'approvisionnement ont déjà atteint la cote d'alerte. C'est le cas des secteurs de la distribution spécialisée et de la grande distribution (24% et 13% des controverses sociales), du secteur alimentaire, des produits de luxe et cosmétiques et de l'énergie (31%, 26% et 22% des controverses environnementales) » explique le communiqué.
« L'étude rapporte plusieurs exemples de controverses dont les entreprises ont été l'objet sur ces sujets et les mesures correctives auxquelles elles ont donné lieu. L'agence publie la liste des entreprises dont les engagements en faveur de la prévention du dumping social et environnemental peuvent être considérés comme les plus avancés à l'échelle mondiale, ainsi que les bonnes pratiques observées au niveau international » lit-on plus loin.
Parmi les solutions Vigeo Eiris avance naturellement la nécessité d’ajouter de nouveaux critères dans le choix d’un fournisseur ou d’un sous-traitant. La rentabilité et la qualité ne doivent pas exclure les critères sociaux et environnementaux, surtout lorsqu’il s’agit de partenaires dans des pays aux normes sociales et aux droits peu exigeants.
« L'étude montre que pour certains secteurs, les controverses sur le thème des achats et de la gestion de la chaîne internationale d'approvisionnement ont déjà atteint la cote d'alerte. C'est le cas des secteurs de la distribution spécialisée et de la grande distribution (24% et 13% des controverses sociales), du secteur alimentaire, des produits de luxe et cosmétiques et de l'énergie (31%, 26% et 22% des controverses environnementales) » explique le communiqué.