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Quand année après année des épisodes de sécheresse menacent la production, c’est l’activité en elle-même qui est remise en question. « Il n’y a presque plus une seule goutte d’eau, dans la vallée de l’Agly (Pyrénées-Orientales). Sur la rive gauche du fleuve, à sec depuis belle lurette, Guy Banyuls est dévasté. Ce producteur d’abricots rouges du Roussillon, stars du département, assiste, impuissant, à la mort à petit feu de son verger, ravagé par la sécheresse. « Nous n’avons pas d’eau du tout, les forages sont complètement à sec, confie cet agriculteur d’Espira-de-l’Agly. Restrictions ou pas, on ne peut pas arroser. Les vergers meurent. » Et les fruits ne repartiraient pas, si jamais, par miracle, il pleuvait. « C’est dommage, parce qu’on n’était pas si loin que ça de la récolte, poursuit-il. Mais les arbres n’y arriveront pas », raconte 20 Minutes dans un reportage qui résume bien la situation.
L’article du quotidien gratuit est intéressant parce qu’il donne la parole aux producteurs qui font un constat similaire sur l’inadaptation de leur activité avec les conditions climatiques et les ressources en eau qui sont rationnées.
Des voix s’élèvent pour demander la construction d’infrastructures de stockage d’eau et notamment des eaux de pluie, mais avec des restrictions imposées dès l’hiver c’est tout un modèle de production qui est en péril. « Au Verger bio de Véronique, on a revu l’irrigation à la baisse d’à peu près 40 %. C’est plus que l’effort de 25 %, exigé par les services de l’Etat. « On a fait plus, parce qu’on s’est dit que si jamais, en plein été, on nous dit "Vous n’avez plus le droit d’arroser du tout", les arbres peuvent mourir en quelques semaines à peine, poursuit Jean Pratx. Si on les arrête d’un coup, ça peut aller, très, très vite. » Alors en baissant l’arrosage de plus d’un tiers, tout de suite, le verger s’habitue, un peu, au manque d’eau » rapporte 20 Minutes.
Retrouver ici en intégralité l’article de 20 Mlinutes
L’article du quotidien gratuit est intéressant parce qu’il donne la parole aux producteurs qui font un constat similaire sur l’inadaptation de leur activité avec les conditions climatiques et les ressources en eau qui sont rationnées.
Des voix s’élèvent pour demander la construction d’infrastructures de stockage d’eau et notamment des eaux de pluie, mais avec des restrictions imposées dès l’hiver c’est tout un modèle de production qui est en péril. « Au Verger bio de Véronique, on a revu l’irrigation à la baisse d’à peu près 40 %. C’est plus que l’effort de 25 %, exigé par les services de l’Etat. « On a fait plus, parce qu’on s’est dit que si jamais, en plein été, on nous dit "Vous n’avez plus le droit d’arroser du tout", les arbres peuvent mourir en quelques semaines à peine, poursuit Jean Pratx. Si on les arrête d’un coup, ça peut aller, très, très vite. » Alors en baissant l’arrosage de plus d’un tiers, tout de suite, le verger s’habitue, un peu, au manque d’eau » rapporte 20 Minutes.
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