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Les coupes budgétaires de la Défense ont déclenché de vives contestations dans les rangs de l’armée française. Sur 1,6 milliard d’euros de crédits annulés par l’Etat pour le budget 2014, l’armée doit perdre 350 millions.
Dans un article publié le 12 juin, le journal L es Echos explique que « Matignon et Bercy ont accepté que cette (première) encoche sur la loi de programmation militaire qui ne dit pas son nom soit compensée par le déblocage anticipé de 500 millions de recettes exceptionnelles. » Le projet de loi prévoit que la moitié de ces crédits aille au ministère de la Défense « par des redéploiements de crédits du premier programme d’investissements d’avenir. »
Dans un article publié le 12 juin, le journal L es Echos explique que « Matignon et Bercy ont accepté que cette (première) encoche sur la loi de programmation militaire qui ne dit pas son nom soit compensée par le déblocage anticipé de 500 millions de recettes exceptionnelles. » Le projet de loi prévoit que la moitié de ces crédits aille au ministère de la Défense « par des redéploiements de crédits du premier programme d’investissements d’avenir. »
Annulation des crédits pour l’innovation
« Le projet de loi précise que cette ouverture de crédits sera « intégralement financée » par annulations de crédits sur les programmes « Innovation pour la transition écologique et énergétique » à hauteur de 170 millions, et « Ville et territoires durables » (50 millions) de la mission « Écologie, développement et mobilité durables ». Le programme « Innovation » de la mission « Économie » assurera le solde, soit 30 millions » continue le quotidien économique.
Lors du remaniement, le « super ministère » confié à Ségolène Royal était présenté comme le troisième portefeuille du gouvernement, la répartition des crédits du budget suggère que l’ordre des priorités est tout autre. Alors que le gouvernement continue à communiquer sur la transition énergétique, les annulations de crédits sur l’innovation verte risquent de contrarier les militants et élus écologistes. Les débats à l’Assemblée s’annoncent houleux. L’alliance politique entre le PS et EELV, déjà mise à mal par le départ des Verts du gouvernement, risque bien d’éclater.
« A quand le premier Rafale capable de voler au bio-carburant en signe de réconciliation » ironise Les Echos.
Lors du remaniement, le « super ministère » confié à Ségolène Royal était présenté comme le troisième portefeuille du gouvernement, la répartition des crédits du budget suggère que l’ordre des priorités est tout autre. Alors que le gouvernement continue à communiquer sur la transition énergétique, les annulations de crédits sur l’innovation verte risquent de contrarier les militants et élus écologistes. Les débats à l’Assemblée s’annoncent houleux. L’alliance politique entre le PS et EELV, déjà mise à mal par le départ des Verts du gouvernement, risque bien d’éclater.
« A quand le premier Rafale capable de voler au bio-carburant en signe de réconciliation » ironise Les Echos.