Pour Greenpeace France, "le gouvernement continue à se voiler la face sur l’essentiel : réduire le trafic aérien est indispensable pour vraiment baisser les émissions de gaz à effet de serre du secteur et lancer une véritable transition écologique".
Or, Bruno Le Maire a bien indiqué "l’objectif de retrouver le niveau de trafic de décembre 2019 et de renouer avec la croissance de ce trafic, en contradiction totale avec la crise climatique", explique l'ONG environnementale dans un communiqué.
« Plutôt que de ne parler que de futurs avions soi-disant décarbonés, le gouvernement doit prendre ses responsabilités maintenant. L’avion le moins polluant, c’est celui qui ne vole pas. La crise climatique est elle aussi très brutale et ses conséquences violentes", déplore Sarah Fayolle, chargée de campagne Transports pour Greenpeace France, qui ajoute : "Elle impose de contraindre les grandes entreprises des secteurs nocifs pour le climat à revoir leur modèle économique et de soutenir le développement des systèmes de transport moins polluants, en investissant dans le train et les transports en commun. Or aujourd’hui, si nous faisons les comptes, on arrive à 15 milliards pour le secteur aéronautique dont 7 milliards pour Air France, 8 milliards d’euros pour soutenir l’automobile,… et toujours zéro pour la relance du ferroviaire !"
De plus, selon Greenpeace, tout comme les aides accordées à Air France fin avril, "on ne peut se contenter de beaux discours sur les conditions du soutien de l’Etat aux grandes entreprises de l’industrie aéronautique".
« Sans contraintes légales, quel sera le contrôle démocratique et parlementaire de la définition et de la mise en œuvre des conditions affichées, quelle redevabilité et quels moyens de sanction en cas de non-respect ? Le précédent Air France nous inquiète : on ne sait rien des conditions du prêt accordé et du contrat de transition évoqué par le gouvernement, de sa valeur juridique et de sa cohérence réelle avec les objectifs climat de l’Accord de Paris ! Les discussions à venir à l’Assemblée sur le troisième budget rectificatif doivent être l’occasion de mettre un terme à cette situation inacceptable », poursuit Sarah Fayolle.
Les militants en sont persuadés, "la crise climatique nécessite de réduire le trafic aérien et donc de transformer en profondeur le secteur aérien et aéronautique", peut-on lire dans ce même communiqué.
Or, Bruno Le Maire a bien indiqué "l’objectif de retrouver le niveau de trafic de décembre 2019 et de renouer avec la croissance de ce trafic, en contradiction totale avec la crise climatique", explique l'ONG environnementale dans un communiqué.
« Plutôt que de ne parler que de futurs avions soi-disant décarbonés, le gouvernement doit prendre ses responsabilités maintenant. L’avion le moins polluant, c’est celui qui ne vole pas. La crise climatique est elle aussi très brutale et ses conséquences violentes", déplore Sarah Fayolle, chargée de campagne Transports pour Greenpeace France, qui ajoute : "Elle impose de contraindre les grandes entreprises des secteurs nocifs pour le climat à revoir leur modèle économique et de soutenir le développement des systèmes de transport moins polluants, en investissant dans le train et les transports en commun. Or aujourd’hui, si nous faisons les comptes, on arrive à 15 milliards pour le secteur aéronautique dont 7 milliards pour Air France, 8 milliards d’euros pour soutenir l’automobile,… et toujours zéro pour la relance du ferroviaire !"
De plus, selon Greenpeace, tout comme les aides accordées à Air France fin avril, "on ne peut se contenter de beaux discours sur les conditions du soutien de l’Etat aux grandes entreprises de l’industrie aéronautique".
« Sans contraintes légales, quel sera le contrôle démocratique et parlementaire de la définition et de la mise en œuvre des conditions affichées, quelle redevabilité et quels moyens de sanction en cas de non-respect ? Le précédent Air France nous inquiète : on ne sait rien des conditions du prêt accordé et du contrat de transition évoqué par le gouvernement, de sa valeur juridique et de sa cohérence réelle avec les objectifs climat de l’Accord de Paris ! Les discussions à venir à l’Assemblée sur le troisième budget rectificatif doivent être l’occasion de mettre un terme à cette situation inacceptable », poursuit Sarah Fayolle.
Les militants en sont persuadés, "la crise climatique nécessite de réduire le trafic aérien et donc de transformer en profondeur le secteur aérien et aéronautique", peut-on lire dans ce même communiqué.