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Cent cinquante personnes tirées au sort vont faire des propositions au gouvernement pour lutter contre le réchauffement climatique. Les mauvaises langues pourraient dire que si on en est arrivés là pour chercher des solutions, c’est que la situation est véritablement catastrophique. Ce que les comités scientifiques, les associations, les pétitions, les élus et plus largement tous les composants de la démocratie représentative n’ont pas réussi, les tirés au sort le feraient ?
« Pour éviter que l’expérience ne se solde par un échec, et par un énième rapport jeté aux oubliettes, les propositions des citoyens seront soumises « sans filtre », c’est-à-dire sans intervention du gouvernement, au vote du Parlement, à référendum ou traduites en mesures réglementaires, selon les mots d’Emmanuel Macron. Propositions qui seront publiques et auxquelles le gouvernement répondra, lui aussi, publiquement » précise Le Monde. «Pour y parvenir, les « 150 » devront plancher sur cinq thèmes : se déplacer, se loger, se nourrir, consommer, produire et travailler, et aborderont notamment la question de la taxe carbone. Afin de se forger une opinion, ils auront accès à nombre de scientifiques, d’économistes, de chercheurs en sciences sociales ou politiques choisis par un comité de gouvernance – chargé de garantir l’indépendance du processus –, mais seront également libres d’auditionner les experts de leur choix » lit-on plus loin. Un travail de parlementaire en somme. Mais pas vraiment puisque les parlementaires peuvent faire des lois. Eux, proposeront au gouvernement qui s’engage à appliquer.
Si l’expérience démocratique est originale, elle interroge nos institutions. Et particulièrement le CESE et l’Assemblée nationale qui ont justement vocation de nous représenter pour mettre en place des mesures normatives. Les associations de leur côté ne décolèrent pas devant cette démarche que certains n’hésitent pas à taxer de démagogique.
« Pour éviter que l’expérience ne se solde par un échec, et par un énième rapport jeté aux oubliettes, les propositions des citoyens seront soumises « sans filtre », c’est-à-dire sans intervention du gouvernement, au vote du Parlement, à référendum ou traduites en mesures réglementaires, selon les mots d’Emmanuel Macron. Propositions qui seront publiques et auxquelles le gouvernement répondra, lui aussi, publiquement » précise Le Monde. «Pour y parvenir, les « 150 » devront plancher sur cinq thèmes : se déplacer, se loger, se nourrir, consommer, produire et travailler, et aborderont notamment la question de la taxe carbone. Afin de se forger une opinion, ils auront accès à nombre de scientifiques, d’économistes, de chercheurs en sciences sociales ou politiques choisis par un comité de gouvernance – chargé de garantir l’indépendance du processus –, mais seront également libres d’auditionner les experts de leur choix » lit-on plus loin. Un travail de parlementaire en somme. Mais pas vraiment puisque les parlementaires peuvent faire des lois. Eux, proposeront au gouvernement qui s’engage à appliquer.
Si l’expérience démocratique est originale, elle interroge nos institutions. Et particulièrement le CESE et l’Assemblée nationale qui ont justement vocation de nous représenter pour mettre en place des mesures normatives. Les associations de leur côté ne décolèrent pas devant cette démarche que certains n’hésitent pas à taxer de démagogique.