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On se souvient des critiques importantes sur la tenue des élections municipales l’an dernier. Le vote avait été maintenu pour le premier tout puis le second avait été repoussé à juin avec un confinement au milieu. Un an plus tard les interrogations sont semblables concernant les élections régionales. « Initialement prévus en mars, les deux scrutins ont déjà été décalés aux 13 et 20 juin afin d’éviter la deuxième – ou troisième, c’est selon – vague épidémique. Mais la loi actant ce report a introduit à son article trois la possibilité d’une clause de revoyure. Un avis du conseil scientifique est attendu au plus tard le 1er avril afin d’évaluer « les risques sanitaires à prendre en compte » et « les adaptations nécessaires à la tenue des scrutins et des campagnes électorales ». « J’espère que ces élections auront lieu, mais nous suivrons les recommandations du conseil scientifique. Aujourd’hui, il n’est pas prévu de les reporter », a assuré au Journal du dimanche le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, dimanche 21 mars » problématise Le Monde.
Alors que la presse assure que l’Élysée souhaitait repousser les régionales après l’élection présidentielle, cette éventualité déplait fortement à l’opposition. « L’ancien président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, n’est pas le moins remonté. Depuis qu’il a rendu un rapport à l’exécutif sur cette question, en novembre 2020, après avoir consulté les différentes forces politiques, il s’oppose à tout nouveau décalage. Il dénonce même les visées politiques et la légèreté d’un gouvernement qui jongle avec les rendez-vous démocratiques. « Quand on m’a sollicité pour ce rapport, l’idée de l’exécutif était de reporter ces élections après la présidentielle de 2022, ce à quoi je n’étais pas favorable et pour lequel je n’aurais pas eu de consensus, souligne l’ancien ministre de Jacques Chirac. Comment expliquer qu’en pleine pandémie les Américains arrivent à faire des élections ? Que d’autres pays européens en aient fait aussi ? On ne confine pas la démocratie » relaye le quotidien.
Si l’avis du conseil scientifique sera clé, c’est le rapport à la démocratie qui est ici en jeu. A quel niveau de la hiérarchie des essentiels l’exécutif va-t-il placer une échéance électorale majeure ? La réponse est attendue dans les prochaines semaines.
Alors que la presse assure que l’Élysée souhaitait repousser les régionales après l’élection présidentielle, cette éventualité déplait fortement à l’opposition. « L’ancien président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, n’est pas le moins remonté. Depuis qu’il a rendu un rapport à l’exécutif sur cette question, en novembre 2020, après avoir consulté les différentes forces politiques, il s’oppose à tout nouveau décalage. Il dénonce même les visées politiques et la légèreté d’un gouvernement qui jongle avec les rendez-vous démocratiques. « Quand on m’a sollicité pour ce rapport, l’idée de l’exécutif était de reporter ces élections après la présidentielle de 2022, ce à quoi je n’étais pas favorable et pour lequel je n’aurais pas eu de consensus, souligne l’ancien ministre de Jacques Chirac. Comment expliquer qu’en pleine pandémie les Américains arrivent à faire des élections ? Que d’autres pays européens en aient fait aussi ? On ne confine pas la démocratie » relaye le quotidien.
Si l’avis du conseil scientifique sera clé, c’est le rapport à la démocratie qui est ici en jeu. A quel niveau de la hiérarchie des essentiels l’exécutif va-t-il placer une échéance électorale majeure ? La réponse est attendue dans les prochaines semaines.