J’avais pris soin, en septembre, lorsque l’ultime mouture de mon livre « Covid-19 : quels enseignements, quelles pistes d’actions ? » partait chez l’imprimeur, de prévenir le lecteur que ce livre n’aurait pas de mot « FIN ».
Je pensais aussi l’épidémie terminée. En quatrième de couverture on peut lire encore : « La crise Covid-19 dépassera, et de loin, les contours de l’épidémie elle-même. À l’heure où cet ouvrage est imprimé, l’épidémie s’éteint… ».
En ce début de novembre reconfiné, le débat s’est concentré sur une deuxième vague qui serait pour certains plus dramatique encore que la première ! Une prédiction apocalyptique de plus qui ne fait pas consensus. Pour d’autres, cette deuxième vague n’existe tout simplement pas.
Comment passe-t-on alors, avec les mêmes données, la même réalité, celle des décès de patients hospitalisés, d’un extrême à l’autre ?
Nous avions avec la société K.S.I.C modélisé l’épidémie au mois de mars. La courbe obtenue était une sigmoïde classique de toute épidémie et prédisait un pic autour de premier avril. Nous avions repris cette modélisation en septembre à partir des vrais chiffres. La courbe était identique, mais le pic apparaissait non pas le premier, mais autour du quatre avril (courbe reproduite page 34 du livre).
Très clairement, l’asymptote (l’horizontale qui correspond au nombre total des morts que cette vague épidémique allait atteindre) semblait se figer définitivement autour de 30 000. En d’autres termes, vu de la courbe cette fois de l’évolution journalière des décès (qui est d’allure gaussienne, une sorte de cloche), la descente amorcée depuis le 4 avril annonçait sans conteste la fin de cette vague épidémique pour la fin juin, voire le début juillet.
Depuis, une vaste campagne de dépistage massif et gratuit fut déclenchée. Les indicateurs changèrent. Le nombre quotidien de tests positifs remplaça le décompte macabre des morts. Confondant, volontairement ou pas, positivité d’un test et nombre de malades l’épidémie flambait à nouveau !
Nous devenions du jour au lendemain les champions européens de la contamination. L’histoire du, ou plutôt des tests PCR, pourrait à elle seule faire l’objet d’un roman.
On aurait pu, avec la même logique scientifique, interpréter cette explosion comme la voie enfin trouvée vers l’immunité collective. En gros, une excellente nouvelle. Les bonnes nouvelles ne semblent pas être de mise lorsqu’il s’agit de maintenir un climat permanent et profond d’angoisse et de stress. A-t-on seulement entendu parler du pic de la première vague ? Jamais. Il y aura peu de place pour l’annonce de l’immunité collective qui, faut-il le reconnaître, sonnerait le glas du vaccin. Avant même d’avoir réglé l’épineux problème de la deuxième vague, tournent en boucles délirantes la troisième, la quatrième et les suivantes, qui ne manqueront pas d’anéantir définitivement tout espoir d’un retour à une vie normale.
Qu’en est-il de cette deuxième vague ?
Il est clair que les chiffres d’hospitalisations, de réanimations et de décès sont à la hausse depuis la fin de l’été. Au début du mois de novembre, après une tentative incompréhensible de couvre-feu, les autorités reconfinaient le pays tout entier. Les données disponibles sur les différents sites dont ceux de Santé Publique France ne nous ont pas permis la moindre modélisation : pics inexpliqués tous les samedis, gel des remontées des EPHAD sur plusieurs jours, rattrapages subits, voire baisse du nombre total des décès d’un jour à l’autre. Difficile de tabler sur des données où les patients ressuscitent !
L’impression générale était plus à une succession de petites vagues qui montaient pendant quelques jours pour décroître rapidement. Si nous avions vécu le pic de l’Everest en mars et avril, la situation actuelle ressemblait plutôt aux monts d’Auvergne. Cette allure mini-épidémique corroborait les dires du Professeur Didier Raoult qui reconnaissait de nouvelles épidémies liées à des variants du SRASr – CoV-2, sans commune mesure avec celle du virus initial. La balle serait plutôt dans le camp des « anti-deuxième vague ».
L’autre question concerne plus précisément la supposée gravité de ce qu’il faudrait appeler désormais une nouvelle épidémie de variants du Covid.
Le site euromomo.fr qui collige les données de 26 pays participants s’intéresse à la surmortalité pays par pays, et par tranches d’âge. L’idée est de comparer la mortalité hebdomadaire à celles des années précédentes. Une épidémie ne se confirme que si elle se traduit par une surmortalité statistiquement significative. Pour mesurer ces écarts, le site utilise le Z-score, un outil statistique classique pour ce type d’analyse. Plus le Z-score est élevé plus la probabilité que la différence entre le nombre de décès observés à une période donnée et ceux observés aux mêmes périodes des années précédentes soit significative et forte.
Par exemple un Z-score inférieur à 2 signifie que la situation se situe dans l’intervalle de distribution à 95 % de la variation naturelle de la mortalité au regard des années précédentes (il n’existe alors aucune preuve de cause assignable particulière à la mortalité observée) en gros un tel score permet de conclure à l’absence de preuve de surmortalité, de facto à l’absence de manifestation épidémique.
En semaine 33, soit le 10 août le Z-score était de +3,85
En semaine 38, soit le 14 septembre de +2,66
En semaine 42, le 12 octobre de +1,57
En semaine 43, le 19 octobre de +5,20
Enfin le 26 octobre, le Z-score retombait -0,45
Pour rappel, au plus fort de la première épidémie, soit le 30 mars (semaine 14) le score plafonnait à +23,19 !
En conclusion, si les données de euromomo.fr sont valides, depuis la fin de la première épidémie qui aura fait plus de 30 000 morts, nous assistons à trois minivagues avec un premier pic le 10 août, un second le 14 septembre et un dernier le 19 octobre.
L’interprétation de ces pics de surmortalité reste cependant délicate. Si les cas de Covid-19 sont venus augmenter ces statistiques, il faut aussi tenir compte de quelques biais méthodologiques.
En août, les médecins hospitaliers ont vu revenir des patients abandonnés depuis mars et qui sont venus encombrer les services hospitaliers et les réas avec des complications de leur maladie chronique que l’on ne voyait plus depuis 30 ans.
Le second biais concerne les diagnostics. De nombreux patients ont été étiquetés « Covid » alors que la cause de leur décès était en réalité liée à une pathologie grave ou en phase terminale. De nombreux témoignages confirment ces faits, rapportés par ailleurs par le Président du CDC Atlanta.
Le premier confinement avait eu pour objectif de préserver les services hospitaliers démantelés depuis de nombreuses années. Les équipes soignantes ont vécu au printemps le pire de ce qui pourtant était largement prévisible. Les services d’urgence et les réas n’ont pas attendu le Covid-19 pour être saturés. Les technocrates de Bercy gèrent notre santé. Vers le bas. Le processus est simple : lorsqu’un service de réa qui compte 20 lits n’en occupe que 15 en moyenne sur l’année, Bercy tire la sonnette d’alarme et supprime 5 lits l’année suivante. La saturation est donc la norme pour tous les services d’urgence et de réa, épidémie ou pas.
Ce deuxième confinement n’a pas d’autre objectif, du moins sanitaire, que de protéger à nouveau l’hôpital. Les équipes soignantes n’ont aucune envie de revivre l’insupportable, et on les comprend. On peut triturer les chiffres dans tous les sens, et débattre sans fin sur la valeur sémantique du concept de vague, on ne devra jamais oublier les images de ces infirmières se confectionnant des blouses de fortune avec des sacs poubelles. En France, en 2020, dans les plus grands CHU !
Hélas, une fois de plus la pire des solutions a été choisie. Ce re confinement est absurde, inique et criminel. Aucun argument sérieux notamment scientifique ne le justifie. Il apparaît évident par ailleurs que les leçons du premier n’auront même pas été entendues. Les Hôpitaux sont toujours dans le même état et sont confrontés aujourd’hui à un désastre supplémentaire : les vagues de démissions massives des médecins hospitaliers et des infirmières. À l’hôpital Saint-Louis, les soignants manquent de gants ! Ailleurs des chambres de réanimation restent vacantes plusieurs jours faute de personnel pour faire le ménage ! Quand bien même certains tenteraient encore de justifier des mesures reconnues par tous comme moyenâgeuses par un supposé gain de mortalité très contestable, il faut regarder la réalité en face : le confinement se solde par une morbi-mortalité collatérale bien supérieure à celle du virus lui-même.
L’OMS, il y a quelques jours, exhortait les dirigeants des pays concertés à ne pas confiner leurs populations….
On peut s’entredéchirer sur les chiffres et leurs interprétations pendant des lustres, mais au-delà des chiffres et quels qu’ils soient, lorsque la stratégie que vous adoptez fait plus de victimes que celles qu’elle était censée sauver, il faut savoir dire stop. Ce que l’on fait subir à 70 millions de nos concitoyens est sans précédent. Allons-nous assister sans réagir aux conséquences dramatiques de mesures coercitives profondément liberticides dignes des pires dictatures ? Il y a quelques jours, un « experologue » avisé intimait les Français à ne plus prendre leurs repas chez eux à la même heure !!!
Jusqu’où iront-ils ?
Le pays est à l’agonie. La disparition pure et simple des petits commerces est programmée. La misère, les psychopathologies en tout genre et le nombre de suicides explosent. Des générations d’enfants seront à jamais marquées par ce qu’on leur inflige. Des projets de carrière et des carrières naissantes sont ruinées. Les chances de guérir de certains patients abandonnés depuis le mois de mars sont définitivement perdues ! Privés de loisirs et de culture, privés de toute relation amicale, privés de mariages, d’anniversaires, et d’enterrements, privés du droit fondamental d’aller et venir, les français se consoleront-ils longtemps encore du seul droit qui leur soit encore accordé : aller au travail et goûter encore aux joies collectives des transports en commun bondés pour assurer ce qu’il reste d’une économie profondément sabotée, dont on leur demandera un jour de renflouer les caisses « abyssalement » vides.
Le débat n’est plus scientifique. Il est politique et civilisationnel.
Je pensais aussi l’épidémie terminée. En quatrième de couverture on peut lire encore : « La crise Covid-19 dépassera, et de loin, les contours de l’épidémie elle-même. À l’heure où cet ouvrage est imprimé, l’épidémie s’éteint… ».
En ce début de novembre reconfiné, le débat s’est concentré sur une deuxième vague qui serait pour certains plus dramatique encore que la première ! Une prédiction apocalyptique de plus qui ne fait pas consensus. Pour d’autres, cette deuxième vague n’existe tout simplement pas.
Comment passe-t-on alors, avec les mêmes données, la même réalité, celle des décès de patients hospitalisés, d’un extrême à l’autre ?
Nous avions avec la société K.S.I.C modélisé l’épidémie au mois de mars. La courbe obtenue était une sigmoïde classique de toute épidémie et prédisait un pic autour de premier avril. Nous avions repris cette modélisation en septembre à partir des vrais chiffres. La courbe était identique, mais le pic apparaissait non pas le premier, mais autour du quatre avril (courbe reproduite page 34 du livre).
Très clairement, l’asymptote (l’horizontale qui correspond au nombre total des morts que cette vague épidémique allait atteindre) semblait se figer définitivement autour de 30 000. En d’autres termes, vu de la courbe cette fois de l’évolution journalière des décès (qui est d’allure gaussienne, une sorte de cloche), la descente amorcée depuis le 4 avril annonçait sans conteste la fin de cette vague épidémique pour la fin juin, voire le début juillet.
Depuis, une vaste campagne de dépistage massif et gratuit fut déclenchée. Les indicateurs changèrent. Le nombre quotidien de tests positifs remplaça le décompte macabre des morts. Confondant, volontairement ou pas, positivité d’un test et nombre de malades l’épidémie flambait à nouveau !
Nous devenions du jour au lendemain les champions européens de la contamination. L’histoire du, ou plutôt des tests PCR, pourrait à elle seule faire l’objet d’un roman.
On aurait pu, avec la même logique scientifique, interpréter cette explosion comme la voie enfin trouvée vers l’immunité collective. En gros, une excellente nouvelle. Les bonnes nouvelles ne semblent pas être de mise lorsqu’il s’agit de maintenir un climat permanent et profond d’angoisse et de stress. A-t-on seulement entendu parler du pic de la première vague ? Jamais. Il y aura peu de place pour l’annonce de l’immunité collective qui, faut-il le reconnaître, sonnerait le glas du vaccin. Avant même d’avoir réglé l’épineux problème de la deuxième vague, tournent en boucles délirantes la troisième, la quatrième et les suivantes, qui ne manqueront pas d’anéantir définitivement tout espoir d’un retour à une vie normale.
Qu’en est-il de cette deuxième vague ?
Il est clair que les chiffres d’hospitalisations, de réanimations et de décès sont à la hausse depuis la fin de l’été. Au début du mois de novembre, après une tentative incompréhensible de couvre-feu, les autorités reconfinaient le pays tout entier. Les données disponibles sur les différents sites dont ceux de Santé Publique France ne nous ont pas permis la moindre modélisation : pics inexpliqués tous les samedis, gel des remontées des EPHAD sur plusieurs jours, rattrapages subits, voire baisse du nombre total des décès d’un jour à l’autre. Difficile de tabler sur des données où les patients ressuscitent !
L’impression générale était plus à une succession de petites vagues qui montaient pendant quelques jours pour décroître rapidement. Si nous avions vécu le pic de l’Everest en mars et avril, la situation actuelle ressemblait plutôt aux monts d’Auvergne. Cette allure mini-épidémique corroborait les dires du Professeur Didier Raoult qui reconnaissait de nouvelles épidémies liées à des variants du SRASr – CoV-2, sans commune mesure avec celle du virus initial. La balle serait plutôt dans le camp des « anti-deuxième vague ».
L’autre question concerne plus précisément la supposée gravité de ce qu’il faudrait appeler désormais une nouvelle épidémie de variants du Covid.
Le site euromomo.fr qui collige les données de 26 pays participants s’intéresse à la surmortalité pays par pays, et par tranches d’âge. L’idée est de comparer la mortalité hebdomadaire à celles des années précédentes. Une épidémie ne se confirme que si elle se traduit par une surmortalité statistiquement significative. Pour mesurer ces écarts, le site utilise le Z-score, un outil statistique classique pour ce type d’analyse. Plus le Z-score est élevé plus la probabilité que la différence entre le nombre de décès observés à une période donnée et ceux observés aux mêmes périodes des années précédentes soit significative et forte.
Par exemple un Z-score inférieur à 2 signifie que la situation se situe dans l’intervalle de distribution à 95 % de la variation naturelle de la mortalité au regard des années précédentes (il n’existe alors aucune preuve de cause assignable particulière à la mortalité observée) en gros un tel score permet de conclure à l’absence de preuve de surmortalité, de facto à l’absence de manifestation épidémique.
En semaine 33, soit le 10 août le Z-score était de +3,85
En semaine 38, soit le 14 septembre de +2,66
En semaine 42, le 12 octobre de +1,57
En semaine 43, le 19 octobre de +5,20
Enfin le 26 octobre, le Z-score retombait -0,45
Pour rappel, au plus fort de la première épidémie, soit le 30 mars (semaine 14) le score plafonnait à +23,19 !
En conclusion, si les données de euromomo.fr sont valides, depuis la fin de la première épidémie qui aura fait plus de 30 000 morts, nous assistons à trois minivagues avec un premier pic le 10 août, un second le 14 septembre et un dernier le 19 octobre.
L’interprétation de ces pics de surmortalité reste cependant délicate. Si les cas de Covid-19 sont venus augmenter ces statistiques, il faut aussi tenir compte de quelques biais méthodologiques.
En août, les médecins hospitaliers ont vu revenir des patients abandonnés depuis mars et qui sont venus encombrer les services hospitaliers et les réas avec des complications de leur maladie chronique que l’on ne voyait plus depuis 30 ans.
Le second biais concerne les diagnostics. De nombreux patients ont été étiquetés « Covid » alors que la cause de leur décès était en réalité liée à une pathologie grave ou en phase terminale. De nombreux témoignages confirment ces faits, rapportés par ailleurs par le Président du CDC Atlanta.
Le premier confinement avait eu pour objectif de préserver les services hospitaliers démantelés depuis de nombreuses années. Les équipes soignantes ont vécu au printemps le pire de ce qui pourtant était largement prévisible. Les services d’urgence et les réas n’ont pas attendu le Covid-19 pour être saturés. Les technocrates de Bercy gèrent notre santé. Vers le bas. Le processus est simple : lorsqu’un service de réa qui compte 20 lits n’en occupe que 15 en moyenne sur l’année, Bercy tire la sonnette d’alarme et supprime 5 lits l’année suivante. La saturation est donc la norme pour tous les services d’urgence et de réa, épidémie ou pas.
Ce deuxième confinement n’a pas d’autre objectif, du moins sanitaire, que de protéger à nouveau l’hôpital. Les équipes soignantes n’ont aucune envie de revivre l’insupportable, et on les comprend. On peut triturer les chiffres dans tous les sens, et débattre sans fin sur la valeur sémantique du concept de vague, on ne devra jamais oublier les images de ces infirmières se confectionnant des blouses de fortune avec des sacs poubelles. En France, en 2020, dans les plus grands CHU !
Hélas, une fois de plus la pire des solutions a été choisie. Ce re confinement est absurde, inique et criminel. Aucun argument sérieux notamment scientifique ne le justifie. Il apparaît évident par ailleurs que les leçons du premier n’auront même pas été entendues. Les Hôpitaux sont toujours dans le même état et sont confrontés aujourd’hui à un désastre supplémentaire : les vagues de démissions massives des médecins hospitaliers et des infirmières. À l’hôpital Saint-Louis, les soignants manquent de gants ! Ailleurs des chambres de réanimation restent vacantes plusieurs jours faute de personnel pour faire le ménage ! Quand bien même certains tenteraient encore de justifier des mesures reconnues par tous comme moyenâgeuses par un supposé gain de mortalité très contestable, il faut regarder la réalité en face : le confinement se solde par une morbi-mortalité collatérale bien supérieure à celle du virus lui-même.
L’OMS, il y a quelques jours, exhortait les dirigeants des pays concertés à ne pas confiner leurs populations….
On peut s’entredéchirer sur les chiffres et leurs interprétations pendant des lustres, mais au-delà des chiffres et quels qu’ils soient, lorsque la stratégie que vous adoptez fait plus de victimes que celles qu’elle était censée sauver, il faut savoir dire stop. Ce que l’on fait subir à 70 millions de nos concitoyens est sans précédent. Allons-nous assister sans réagir aux conséquences dramatiques de mesures coercitives profondément liberticides dignes des pires dictatures ? Il y a quelques jours, un « experologue » avisé intimait les Français à ne plus prendre leurs repas chez eux à la même heure !!!
Jusqu’où iront-ils ?
Le pays est à l’agonie. La disparition pure et simple des petits commerces est programmée. La misère, les psychopathologies en tout genre et le nombre de suicides explosent. Des générations d’enfants seront à jamais marquées par ce qu’on leur inflige. Des projets de carrière et des carrières naissantes sont ruinées. Les chances de guérir de certains patients abandonnés depuis le mois de mars sont définitivement perdues ! Privés de loisirs et de culture, privés de toute relation amicale, privés de mariages, d’anniversaires, et d’enterrements, privés du droit fondamental d’aller et venir, les français se consoleront-ils longtemps encore du seul droit qui leur soit encore accordé : aller au travail et goûter encore aux joies collectives des transports en commun bondés pour assurer ce qu’il reste d’une économie profondément sabotée, dont on leur demandera un jour de renflouer les caisses « abyssalement » vides.
Le débat n’est plus scientifique. Il est politique et civilisationnel.