Il est des dossiers qui montrent la réalité d’une situation politique. Car si en France, la communication officielle et la prise de décision ont abimé la confiance avec l’opinion publique, l’indépendance des chercheurs, de la justice et des médias permettront de faire la lumière sur les derniers mois. Une lumière nécessaire pour remettre en question les choix de l’État mais aussi découvrir les derniers mystères de ce virus.
En France, aucune institution ne pourrait garder secret des éléments d’intérêt général concernant la propagation du virus. Des enquêtes judiciaires sont ouvertes, des médias publient régulièrement des articles dénonçant des manquements tandis que des personnalités très critiques sur la gestion ou l’analyse du Conseil scientifique ne sont nullement empêché de parler. Mais en Chine, pays où le virus a frappé fort en premier – ce qui ne signifie pas que ce soit là-bas que le patient 0 se trouvait – c’est une autre histoire.
« Il ne s’était écoulé que quelques jours entre les premières pneumonies mystérieuses de Wuhan et la publication sur Internet par un chercheur chinois du génome détaillé. Mais, très vite, les autorités chinoises ont exercé des pressions sur ce laboratoire, ralentissant de fait le processus de publication de ces informations-clés. Depuis, le manque de coopération scientifique de Pékin pour déterminer l’origine exacte de la pandémie est patent. Les experts internationaux sont tenus à distance. Les lanceurs d’alerte sont intimidés ou sanctionnés. Les journalistes doivent composer avec le silence assourdissant de l’administration chinoise » rappelle Le Monde dans un éditorial.
Après des mois de discussions, Pékin a finalement autorisé la visite d’une équipe scientifique envoyée par l’OMS, mais les conditions de leur mission laissent planer le doute, poursuit le journal : « Une initiative qui arrive bien tard, alors que, plus le temps passe, plus les chances de remonter à l’origine de la pandémie s’amenuisent. Plus préoccupant, Pékin a tenu à garder la haute main sur cette mission. Les autorités chinoises ont coopté les participants, qui seront seulement autorisés à travailler sur les hypothèses chinoises déjà élaborées et validées par le pouvoir. »
Indépendamment de toutes les considérations sur la gestion des crises par la France, dont il faudra tirer les conséquences, c’est le véritable visage de la Chine qui saute aux yeux. Un pays développé et à la pointe dans de nombreux domaines, mais dont l’obsession de contrôle jette le soupçon sur chaque initiative.
En France, aucune institution ne pourrait garder secret des éléments d’intérêt général concernant la propagation du virus. Des enquêtes judiciaires sont ouvertes, des médias publient régulièrement des articles dénonçant des manquements tandis que des personnalités très critiques sur la gestion ou l’analyse du Conseil scientifique ne sont nullement empêché de parler. Mais en Chine, pays où le virus a frappé fort en premier – ce qui ne signifie pas que ce soit là-bas que le patient 0 se trouvait – c’est une autre histoire.
« Il ne s’était écoulé que quelques jours entre les premières pneumonies mystérieuses de Wuhan et la publication sur Internet par un chercheur chinois du génome détaillé. Mais, très vite, les autorités chinoises ont exercé des pressions sur ce laboratoire, ralentissant de fait le processus de publication de ces informations-clés. Depuis, le manque de coopération scientifique de Pékin pour déterminer l’origine exacte de la pandémie est patent. Les experts internationaux sont tenus à distance. Les lanceurs d’alerte sont intimidés ou sanctionnés. Les journalistes doivent composer avec le silence assourdissant de l’administration chinoise » rappelle Le Monde dans un éditorial.
Après des mois de discussions, Pékin a finalement autorisé la visite d’une équipe scientifique envoyée par l’OMS, mais les conditions de leur mission laissent planer le doute, poursuit le journal : « Une initiative qui arrive bien tard, alors que, plus le temps passe, plus les chances de remonter à l’origine de la pandémie s’amenuisent. Plus préoccupant, Pékin a tenu à garder la haute main sur cette mission. Les autorités chinoises ont coopté les participants, qui seront seulement autorisés à travailler sur les hypothèses chinoises déjà élaborées et validées par le pouvoir. »
Indépendamment de toutes les considérations sur la gestion des crises par la France, dont il faudra tirer les conséquences, c’est le véritable visage de la Chine qui saute aux yeux. Un pays développé et à la pointe dans de nombreux domaines, mais dont l’obsession de contrôle jette le soupçon sur chaque initiative.