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Le constat n’est pas une surprise, mais le tableau implacable dressé par la Cour des comptes est terrible. Les « dérives de coûts » et les « délais considérables » sont les principaux éléments accablants. « Après les "dérives" du chantier de l'EPR de Flamanville, la Cour des comptes a appelé jeudi le gouvernement à la vigilance avant de se décider sur une éventuelle construction de réacteurs nucléaires de nouvelle génération. La Cour a publié un rapport critique sur la filière EPR, qui fait notamment le constat des "dérives de coûts et de délais considérables" sur le chantier du réacteur de Flamanville (Manche), dont la mise en service n'interviendra que "mi-2023" au plus tôt » rapporte La Tribune.
La Cour des comptes a publié un rapport état des lieux qui souligne la déshérence du nucléaire français. Une somme des errements qui jette une lumière crue sur un secteur qui défend régulièrement l’énergie nucléaire comme la seule économiquement rationnelle et viable. « Au final, les coûts auront été multipliés par 3,3 (à 12,4 milliards d'euros selon EDF) et les délais par au moins 3,5. Les magistrats estiment que s'ajouteraient pour 6,7 milliards de "coûts complémentaires" en plus de la construction à proprement parler, dont une bonne part de frais financiers. A l'étranger, les auteurs du rapport pointent du doigt des projets "peu rentables" même lorsqu'ils ont été menés à bien, comme les deux réacteurs chinois de Taishan qui fonctionnent et restent à ce jour les seuls EPR en fonctionnement dans le monde » appuie le journal économique.
Finlande et Royaume-Uni en tête ont mis du plomb dans l’aile de la rhétorique triomphante sur le savoir-faire français unique au monde dans le domaine.
D’autant que la Cour des comptes souligne un aspect fondamental dans l’approche des politiques sur l’énergie. Alors que les délais sont extrêmement longs – avec ou sans retards – pour l’installation d’un EPR, ils engagent ainsi à long terme sur le mix énergétique. Les magistrats derrière le rapport rappellent ainsi que la construction d’EPR engage notre pays jusqu’au XXIIème siècle.
La Cour des comptes a publié un rapport état des lieux qui souligne la déshérence du nucléaire français. Une somme des errements qui jette une lumière crue sur un secteur qui défend régulièrement l’énergie nucléaire comme la seule économiquement rationnelle et viable. « Au final, les coûts auront été multipliés par 3,3 (à 12,4 milliards d'euros selon EDF) et les délais par au moins 3,5. Les magistrats estiment que s'ajouteraient pour 6,7 milliards de "coûts complémentaires" en plus de la construction à proprement parler, dont une bonne part de frais financiers. A l'étranger, les auteurs du rapport pointent du doigt des projets "peu rentables" même lorsqu'ils ont été menés à bien, comme les deux réacteurs chinois de Taishan qui fonctionnent et restent à ce jour les seuls EPR en fonctionnement dans le monde » appuie le journal économique.
Finlande et Royaume-Uni en tête ont mis du plomb dans l’aile de la rhétorique triomphante sur le savoir-faire français unique au monde dans le domaine.
D’autant que la Cour des comptes souligne un aspect fondamental dans l’approche des politiques sur l’énergie. Alors que les délais sont extrêmement longs – avec ou sans retards – pour l’installation d’un EPR, ils engagent ainsi à long terme sur le mix énergétique. Les magistrats derrière le rapport rappellent ainsi que la construction d’EPR engage notre pays jusqu’au XXIIème siècle.