ILD
« Pourquoi la pratique de la corruption est-elle si répandue dans certains pays, particulièrement ceux en apprentissage de la gestion moderne et démocratique comme les pays africains ? N’y a-t-il pas un lien entre leur pratique de la gouvernance et le phénomène de la corruption auquel se livrent les populations ? » s’interroge un article publié par le site Libre Afrique et signé par l’universitaire ivoirien Christophe Yahot.
Ces questions méritent de se poser pour sortir du fatalisme et évoquer des pistes pour changer les situations où la corruption est endémique. L’article avance quelques pistes de réflexions très utiles notamment en se penchant sur le processus de démocratisation et « l’évolution vers l’Etat moderne ». D’après Libre Afrique, les origines de la corruption peuvent se trouver dans l’évolution très rapide de sociétés inégalitaires basées sur l’esclavage ou le féodalisme vers des formes d’organisations modernes. « Avec les sociétés modernes pourtant fondées théoriquement sur l’EGALITE en droit des humains d’une part, et sur la répartition juste et équitable des ressources d’autre part, se développait la corruption, comme une nouvelle pratique d'exploitation indirecte » écrit l’auteur de l’article. « Tout, dans le phénomène de la corruption, part semble-t-il de ce que, désormais, l’on n’est plus dans la relation du maître et de l’esclave, mais dans celle où des gouvernants (élus par le peuple) ont été choisis pour s’occuper du bien-être de tous et de chacun. (…) Manifestement, le lien semble indéniable entre la mauvaise gouvernance, c’est-à-dire la non maîtrise ou le dévoiement des mécanismes de gestion moderne, et le développement de tous ces maux » poursuit-il
Source et cause de la faiblesse de l’Etat, la corruption est un cancer pour des pays en développement qui peine à organiser des institutions – pourtant levier central de création d’une classe moyenne – et donner confiance à des investisseurs étrangers. Du côté des solutions, l’article n’est pas particulièrement révolutionnaire : « Mais pour éviter que les déclarations restent purement cosmétiques et déclaratives, la société civile doit jouer son rôle qui consiste à surveiller attentivement le comportement de ses dirigeants. »
Lire ici en intégralité l’article sur le site Libre Afrique
Ces questions méritent de se poser pour sortir du fatalisme et évoquer des pistes pour changer les situations où la corruption est endémique. L’article avance quelques pistes de réflexions très utiles notamment en se penchant sur le processus de démocratisation et « l’évolution vers l’Etat moderne ». D’après Libre Afrique, les origines de la corruption peuvent se trouver dans l’évolution très rapide de sociétés inégalitaires basées sur l’esclavage ou le féodalisme vers des formes d’organisations modernes. « Avec les sociétés modernes pourtant fondées théoriquement sur l’EGALITE en droit des humains d’une part, et sur la répartition juste et équitable des ressources d’autre part, se développait la corruption, comme une nouvelle pratique d'exploitation indirecte » écrit l’auteur de l’article. « Tout, dans le phénomène de la corruption, part semble-t-il de ce que, désormais, l’on n’est plus dans la relation du maître et de l’esclave, mais dans celle où des gouvernants (élus par le peuple) ont été choisis pour s’occuper du bien-être de tous et de chacun. (…) Manifestement, le lien semble indéniable entre la mauvaise gouvernance, c’est-à-dire la non maîtrise ou le dévoiement des mécanismes de gestion moderne, et le développement de tous ces maux » poursuit-il
Source et cause de la faiblesse de l’Etat, la corruption est un cancer pour des pays en développement qui peine à organiser des institutions – pourtant levier central de création d’une classe moyenne – et donner confiance à des investisseurs étrangers. Du côté des solutions, l’article n’est pas particulièrement révolutionnaire : « Mais pour éviter que les déclarations restent purement cosmétiques et déclaratives, la société civile doit jouer son rôle qui consiste à surveiller attentivement le comportement de ses dirigeants. »
Lire ici en intégralité l’article sur le site Libre Afrique