Le 10 juillet 2012, Transparency Internationale rendait public son rapport intitulé Transparency in Corporate Reporting : Assessing the World’s Largest Companies. Considérant pas moins de 105 entreprises mondiales, cette étude analyse les programmes anticorruption élaboré par ces organisations et les conditions de leur mise en œuvre.
Classées sur une échelle allant de 0 à 10, les entreprises sont évaluées en fonction de critères tels que le montant des ressources financières mobilisées par pays dans le cadre de la lutte contre la corruption. Il est un fait remarquable dans ce classement : les industries minières et pétrolières sont fortement représentées en tête du classement. Le groupe pétrolier norvégien Statoil se trouve ainsi en première place du classement avec une note de 8,3 salué par les commentaires positifs de Transparency International : Statoil, affirme l’ONG, « publie des informations significatives sur ses programmes anticorruptions, ses filiales, les impôts qu’elle verse et les profits qu’elles réalisent dans les 37 pays où elle opère ».
Si le top 10 du classement édité par Transparency International fait la part belle aux industries d’extraction avec la présence d’ArcelorMittal de Rio Tinto ou encore de BHP Billiton, le peloton de queue est également très marqué sectoriellement. Les trois dernières entreprises du classement sont en effet des banques chinoises, en l’occurrence China Construction, Bank of Communications et Bank of China. Les rédacteurs du rapport déplorent que « les banques et les compagnies d’assurance ne publient pas suffisamment d’information sur leurs mesures de transparence ». Avec une note moyenne établie à 4,2 par Transparency International, la vingtaine de compagnies financières étudiée dans le rapport font en effet figure de mauvais élèves.
L’étude de Transparency International est intéressante notamment parce qu’elle illustre les difficultés d’accès à certains types d’information concernant les entreprises. Le rapport montre ainsi que 3 entreprises sur quatre ne publient pas les informations permettant de connaître le lieu de rattachement administratif des leurs filiales. D’après l’ONG, il apparaît également très difficile de connaître « les pays dans lesquels les compagnies font des profits, paient des impôts ou contribuent à des campagnes politiques ». Ces informations manquantes compromettent la capacité des individus à évaluer l’impact des entreprises sur la société civile.
Transparency Internationale signe une étude aussi imposante qu’éclairante sur le rapport des grandes entreprises mondiales à la corruption. Passant au crible plus d’une centaine d’entreprises, l’ONG révèle ainsi les bons et les mauvais élèves. Parmi les bons, les industries minières et pétrolières se distinguent particulièrement en occupant la tête du classement ; preuve qu’il est possible d’exploiter des ressources hautement stratégiques tout en conservant des standards éthiques élevés. Du côté des moins bons, le secteur financier est désigné par les rédacteurs du rapport comme l’un des plus opaques. Quel que soit le profil de l’entreprise considéré, l’étude de Transparency International a le mérite de mettre en lumière les carences en information récurrentes chez les entreprises. Où font-elles enregistrer leurs filiales ? À quel gouvernement paient-elles des impôts ? Il ne s’agit là que de quelques exemples de questions auxquelles tout citoyen peut légitimement souhaiter une réponse. Dans le cadre de la lutte contre la corruption, le concept de RSE devient ainsi un outil aux mains des individus, un concept qui leur permet d’exiger d’être informés de l’impact réel des entreprises sur la société bien au-delà de leur seule participation au marché.
Classées sur une échelle allant de 0 à 10, les entreprises sont évaluées en fonction de critères tels que le montant des ressources financières mobilisées par pays dans le cadre de la lutte contre la corruption. Il est un fait remarquable dans ce classement : les industries minières et pétrolières sont fortement représentées en tête du classement. Le groupe pétrolier norvégien Statoil se trouve ainsi en première place du classement avec une note de 8,3 salué par les commentaires positifs de Transparency International : Statoil, affirme l’ONG, « publie des informations significatives sur ses programmes anticorruptions, ses filiales, les impôts qu’elle verse et les profits qu’elles réalisent dans les 37 pays où elle opère ».
Si le top 10 du classement édité par Transparency International fait la part belle aux industries d’extraction avec la présence d’ArcelorMittal de Rio Tinto ou encore de BHP Billiton, le peloton de queue est également très marqué sectoriellement. Les trois dernières entreprises du classement sont en effet des banques chinoises, en l’occurrence China Construction, Bank of Communications et Bank of China. Les rédacteurs du rapport déplorent que « les banques et les compagnies d’assurance ne publient pas suffisamment d’information sur leurs mesures de transparence ». Avec une note moyenne établie à 4,2 par Transparency International, la vingtaine de compagnies financières étudiée dans le rapport font en effet figure de mauvais élèves.
L’étude de Transparency International est intéressante notamment parce qu’elle illustre les difficultés d’accès à certains types d’information concernant les entreprises. Le rapport montre ainsi que 3 entreprises sur quatre ne publient pas les informations permettant de connaître le lieu de rattachement administratif des leurs filiales. D’après l’ONG, il apparaît également très difficile de connaître « les pays dans lesquels les compagnies font des profits, paient des impôts ou contribuent à des campagnes politiques ». Ces informations manquantes compromettent la capacité des individus à évaluer l’impact des entreprises sur la société civile.
Transparency Internationale signe une étude aussi imposante qu’éclairante sur le rapport des grandes entreprises mondiales à la corruption. Passant au crible plus d’une centaine d’entreprises, l’ONG révèle ainsi les bons et les mauvais élèves. Parmi les bons, les industries minières et pétrolières se distinguent particulièrement en occupant la tête du classement ; preuve qu’il est possible d’exploiter des ressources hautement stratégiques tout en conservant des standards éthiques élevés. Du côté des moins bons, le secteur financier est désigné par les rédacteurs du rapport comme l’un des plus opaques. Quel que soit le profil de l’entreprise considéré, l’étude de Transparency International a le mérite de mettre en lumière les carences en information récurrentes chez les entreprises. Où font-elles enregistrer leurs filiales ? À quel gouvernement paient-elles des impôts ? Il ne s’agit là que de quelques exemples de questions auxquelles tout citoyen peut légitimement souhaiter une réponse. Dans le cadre de la lutte contre la corruption, le concept de RSE devient ainsi un outil aux mains des individus, un concept qui leur permet d’exiger d’être informés de l’impact réel des entreprises sur la société bien au-delà de leur seule participation au marché.