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"Même si les scientifiques ne sont pas encore totalement formels, une chose semble incontestable : le SRAS-CoV-2 aurait une origine animale, le virus ayant réussi à franchir la barrière des espèces pour se transmettre à l'homme", assure dans son communiqué la Banque mondiale, qui précise que "les soupçons se portent actuellement sur une espèce de chauves-souris rhinolophes".
La chauve-souris a probablement transmis le virus à un hôte intermédiaire : le pangolin, selon les premières investigations. Ce fourmilier écailleux est braconné pour sa viande et ses écailles, très prisées pour leur soi-disant valeur médicinale : "le contact humain avec l'hôte intermédiaire a facilité le dernier passage de l'agent pathogène, provoquant une pandémie qui, au moment où nous écrivons ces lignes, s'est étendue à plus de 140 pays, infectant plus de 150 000 personnes et causant d'innombrables pertes", poursuit la Banque mondiale.
La chauve-souris a probablement transmis le virus à un hôte intermédiaire : le pangolin, selon les premières investigations. Ce fourmilier écailleux est braconné pour sa viande et ses écailles, très prisées pour leur soi-disant valeur médicinale : "le contact humain avec l'hôte intermédiaire a facilité le dernier passage de l'agent pathogène, provoquant une pandémie qui, au moment où nous écrivons ces lignes, s'est étendue à plus de 140 pays, infectant plus de 150 000 personnes et causant d'innombrables pertes", poursuit la Banque mondiale.
Vers l'émergence de "nouveaux agents pathogènes mortels" ?
Pour la Banque mondiale, l'origine et la trajectoire de la pandémie de coronavirus "ne devraient pas nous surprendre" : "en 2003, l'épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) s'est propagée à l'homme par l'intermédiaire de la civette, vendue sur les marchés comme animal de compagnie et mets délicat".
En 2012, "c'est le chameau qui a transmis le MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) à l'homme; grippe aviaire, virus Nipah, virus Ebola, VIH...: tous ces virus et de nombreuses autres maladies infectieuses émergentes (MIE) trouvent leur origine chez l'animal et se sont transmis à l'homme : ce phénomène est appelé zoonose".
En fait, comme le rappelle la Banque mondiale, "on estime que plus de 60 % des MIE dans le monde sont des zoonoses, et au sein de ces dernières, la grande majorité (plus de 70 %) provient des espèces sauvages", assure la Banque mondiale dans ce même communiqué, qui précise : "comme le montre l'épidémie de coronavirus, les zoonoses causées par des animaux sauvages constituent une grave menace pour la santé publique, la biosûreté et même la sécurité mondiale."
L'« effet pangolin », s'il est avéré, témoigne ainsi "de l'issue inéluctable et disproportionnée d'un phénomène au départ évitable et relativement limité : un virus, présent sur un hôte naturel dans la nature, provoque une pandémie grâce à une vaste chaîne d'événements interconnectés capables de le propager à l'échelle mondiale", conclue la Banque mondiale.
En 2012, "c'est le chameau qui a transmis le MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) à l'homme; grippe aviaire, virus Nipah, virus Ebola, VIH...: tous ces virus et de nombreuses autres maladies infectieuses émergentes (MIE) trouvent leur origine chez l'animal et se sont transmis à l'homme : ce phénomène est appelé zoonose".
En fait, comme le rappelle la Banque mondiale, "on estime que plus de 60 % des MIE dans le monde sont des zoonoses, et au sein de ces dernières, la grande majorité (plus de 70 %) provient des espèces sauvages", assure la Banque mondiale dans ce même communiqué, qui précise : "comme le montre l'épidémie de coronavirus, les zoonoses causées par des animaux sauvages constituent une grave menace pour la santé publique, la biosûreté et même la sécurité mondiale."
L'« effet pangolin », s'il est avéré, témoigne ainsi "de l'issue inéluctable et disproportionnée d'un phénomène au départ évitable et relativement limité : un virus, présent sur un hôte naturel dans la nature, provoque une pandémie grâce à une vaste chaîne d'événements interconnectés capables de le propager à l'échelle mondiale", conclue la Banque mondiale.