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L'Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle l'Afrique à « se réveiller » face à la menace du nouveau coronavirus, comme elle le rappelle dans un communiqué.
« Le meilleur conseil à donner à l'Afrique est de se préparer au pire et de se préparer dès aujourd'hui », a lancé mercredi soir le Directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse virtuelle à Genève.
A une question d'un journaliste rwandais, le chef de l'OMS a indiqué que même si "l'incidence de la maladie est faible, le continent africain devrait se « préparer au pire »", assure l'OMS dans un communiqué.
« Dans d'autres pays, nous avons vu comment le virus s'accélère après un certain point de basculement », a-t-il insisté, tout en ajoutant qu'il vaut mieux que « ces cas recensés soient vraiment les chiffres exacts pour que l'on puisse étouffer le nouveau coronavirus dans l'oeuf ».
« Pour l'instant, l'incidence de Covid-19 en Afrique est faible », a fait valoir de son côté, le Dr Michael Ryan, Directeur exécutif chargé de la gestion des situations d'urgence sanitaire à l'OMS.
Selon Dr Ryan, "l'incidence est peut-être « plus élevée » en raison notamment de l'absence de détection", souligne le communiqué, rappelant que malgré tout, "l'Afrique a encore une occasion majeure d'éviter certains des pires effets de l'épidémie et de préparer son système de santé publique et son système de santé à cette éventualité".
Dans cette optique, l'OMS "s'attend à ce que les pays africains examinent toutes les options possibles, en se basant sur l'expérience de l'Asie et de l'Europe pour déterminer les options qui leur conviennent le mieux".
En attendant, l'agence onusienne basée à Genève "réitère les mêmes conseils donnés aux autres pays, à savoir l'importance de faire des tests, de rechercher les contacts, d'isoler et de traiter les personnes atteintes".
Pour l'OMS, il est certain qu'en ce moment, tous les pays qui ont une maladie à l'intérieur de leurs frontières "doivent examiner les mesures appropriées pour limiter les contacts entre les individus, en particulier « les grands rassemblements de masse qui ont le potentiel d'amplifier la maladie »".
« Le meilleur conseil à donner à l'Afrique est de se préparer au pire et de se préparer dès aujourd'hui », a lancé mercredi soir le Directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse virtuelle à Genève.
A une question d'un journaliste rwandais, le chef de l'OMS a indiqué que même si "l'incidence de la maladie est faible, le continent africain devrait se « préparer au pire »", assure l'OMS dans un communiqué.
« Dans d'autres pays, nous avons vu comment le virus s'accélère après un certain point de basculement », a-t-il insisté, tout en ajoutant qu'il vaut mieux que « ces cas recensés soient vraiment les chiffres exacts pour que l'on puisse étouffer le nouveau coronavirus dans l'oeuf ».
« Pour l'instant, l'incidence de Covid-19 en Afrique est faible », a fait valoir de son côté, le Dr Michael Ryan, Directeur exécutif chargé de la gestion des situations d'urgence sanitaire à l'OMS.
Selon Dr Ryan, "l'incidence est peut-être « plus élevée » en raison notamment de l'absence de détection", souligne le communiqué, rappelant que malgré tout, "l'Afrique a encore une occasion majeure d'éviter certains des pires effets de l'épidémie et de préparer son système de santé publique et son système de santé à cette éventualité".
Dans cette optique, l'OMS "s'attend à ce que les pays africains examinent toutes les options possibles, en se basant sur l'expérience de l'Asie et de l'Europe pour déterminer les options qui leur conviennent le mieux".
En attendant, l'agence onusienne basée à Genève "réitère les mêmes conseils donnés aux autres pays, à savoir l'importance de faire des tests, de rechercher les contacts, d'isoler et de traiter les personnes atteintes".
Pour l'OMS, il est certain qu'en ce moment, tous les pays qui ont une maladie à l'intérieur de leurs frontières "doivent examiner les mesures appropriées pour limiter les contacts entre les individus, en particulier « les grands rassemblements de masse qui ont le potentiel d'amplifier la maladie »".
"L'Afrique devrait se réveiller"
Afin d'éviter l'amplification de la maladie, l'OMS "estime actuellement que tous les pays où il existe une transmission communautaire ou des grappes de cas à l'intérieur du pays, devraient envisager sérieusement de retarder ou de réduire les rassemblements de masse", rappelle l'OMS dans son communiqué.
L'agence onusienne avertit que "de telles manifestations, qui rassemblent les gens de manière intense, ont le potentiel d'amplifier et de propager la maladie, en particulier « les grands rassemblements de type religieux qui mettent en contact très étroit des personnes venant de très loin »."
La recommandation de l'OMS est en fait "d'éviter ces regroupements de masse et de tout faire pour couper le virus de l'oeuf, en espérant que le pire puisse se produire".
« Car nous avons vu comment le Covid-19 s'accélère vraiment et se propage dans d'autres continents ou pays », a insisté Dr Tedros, estimant que « l'Afrique devrait se réveiller ».
« Mon continent devrait se réveiller », conclut le Directeur général de l'OMS, d'origine éthiopienne.
L'agence onusienne avertit que "de telles manifestations, qui rassemblent les gens de manière intense, ont le potentiel d'amplifier et de propager la maladie, en particulier « les grands rassemblements de type religieux qui mettent en contact très étroit des personnes venant de très loin »."
La recommandation de l'OMS est en fait "d'éviter ces regroupements de masse et de tout faire pour couper le virus de l'oeuf, en espérant que le pire puisse se produire".
« Car nous avons vu comment le Covid-19 s'accélère vraiment et se propage dans d'autres continents ou pays », a insisté Dr Tedros, estimant que « l'Afrique devrait se réveiller ».
« Mon continent devrait se réveiller », conclut le Directeur général de l'OMS, d'origine éthiopienne.