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Oui c’est une épidémie et oui il y a des morts. L’association des deux mots suffit à créer un vent de panique. Pourtant à en croire les experts interrogés par franceinfo, l’inquiétude est largement excessive. « La situation est inquiétante car il s'agit d'une nouvelle maladie, mais il y a une différence entre une inquiétude qui entraîne une vigilance, et une panique qui ne sert à rien » a déclaré à la chaine d’info publique Astrid Vabret, cheffe du service de virologie du CHU de Caen.
C’est donc l’absence de traitement qui est préoccupant plutôt que la dangerosité de la maladie. « Le Centre chinois de contrôle et prévention des maladies a publié la semaine passée une étude portant sur 72 314 cas confirmés, suspects, diagnostiqués cliniquement et asymptomatiques de la pneumonie virale, constatés en date du 11 février. Il s'agit là de la plus importante enquête menée depuis le début de l'épidémie. Selon ses résultats, la maladie est bénigne dans 80,9% des cas, "grave" dans 13,8% des cas et "critique" dans 4,7% des cas. Il n'existe ni vaccin ni médicament contre le coronavirus, et la prise en charge consiste à traiter les symptômes. Certains patients se voient malgré tout administrer des antiviraux ou d'autres traitements expérimentaux, dont l'efficacité est en cours d'évaluation » explique l’article.
Tant qu’un traitement n’aura pas fait ses preuves dans des conditions cliniques satisfaisantes, et donc dans un laps de temps important, la situation ne peut pas évoluer. Et donc en attendant, un nombre important de personnes peuvent ressentir des symptômes très proches de ce qu’ils vivent habituellement, à savoir un gros rhume.
Quant au taux de mortalité qui est très souvent mentionné, il n’est pas à prendre au pied de la lettre. « Selon les derniers chiffres de l'OMS, 2 700 décès ont été recensés sur 80 239 cas confirmés dans le monde, l'essentiel concernant la Chine (2 666 sur 77 780). Ce qui donnerait un taux de mortalité de 3,36%. Ces estimations globales doivent toutefois être prises avec prudence car on ignore combien de personnes sont réellement infectées » ajoute franceinfo.
C’est donc l’absence de traitement qui est préoccupant plutôt que la dangerosité de la maladie. « Le Centre chinois de contrôle et prévention des maladies a publié la semaine passée une étude portant sur 72 314 cas confirmés, suspects, diagnostiqués cliniquement et asymptomatiques de la pneumonie virale, constatés en date du 11 février. Il s'agit là de la plus importante enquête menée depuis le début de l'épidémie. Selon ses résultats, la maladie est bénigne dans 80,9% des cas, "grave" dans 13,8% des cas et "critique" dans 4,7% des cas. Il n'existe ni vaccin ni médicament contre le coronavirus, et la prise en charge consiste à traiter les symptômes. Certains patients se voient malgré tout administrer des antiviraux ou d'autres traitements expérimentaux, dont l'efficacité est en cours d'évaluation » explique l’article.
Tant qu’un traitement n’aura pas fait ses preuves dans des conditions cliniques satisfaisantes, et donc dans un laps de temps important, la situation ne peut pas évoluer. Et donc en attendant, un nombre important de personnes peuvent ressentir des symptômes très proches de ce qu’ils vivent habituellement, à savoir un gros rhume.
Quant au taux de mortalité qui est très souvent mentionné, il n’est pas à prendre au pied de la lettre. « Selon les derniers chiffres de l'OMS, 2 700 décès ont été recensés sur 80 239 cas confirmés dans le monde, l'essentiel concernant la Chine (2 666 sur 77 780). Ce qui donnerait un taux de mortalité de 3,36%. Ces estimations globales doivent toutefois être prises avec prudence car on ignore combien de personnes sont réellement infectées » ajoute franceinfo.