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Il font ce que la municipalité n’entreprend pas, et la police municipale leur inflige une amende. « Sept militants écologistes doivent se présenter ce lundi au tribunal de grande instance de Versailles. Ces membres d’associations de défense de l’environnement de Carrières-sous-Poissy ont reçu une convocation, expédiée par le procureur de la République, pour un rappel à la loi. En septembre dernier, ils avaient été verbalisés par la police municipale alors qu’ils organisaient un nettoyage citoyen dans la plaine qui abrite une gigantesque décharge sauvage à ciel ouvert » raconte l’édition locale des Yvelines du quotidien Le Parisien.
Si du point de vue du respect de la loi, la procédure est légitime, symboliquement empêcher des militants de nettoyer un terrain bourré de détritus est bien maladroit. « Les policiers s’étaient basés sur un arrêté municipal interdisant la circulation et le stationnement des piétons sur le site. De fait, un dispositif de police avait été déployé sur place par la mairie pour en empêcher les accès. Malgré cette mesure, les bénévoles ont entamé le nettoyage d’une parcelle privée après avoir obtenu l’autorisation du propriétaire » continue le quotidien.
Démonstration une fois de plus des dégâts de la politisation des questions environnementales, une des personnes convoquées par le TGI de Versailles est un élu d’opposition de Carrières-sous-Poissy. « Toutes les initiatives citoyennes devraient être encouragées, insiste-t-il. La reconquête d’un environnement sain pour les habitants est une question trop importante pour qu’elle soit l’objet de règlements de comptes de basse politique » explique l’ancien maire de la ville de 16 000 habitants et désormais conseiller régionale écologiste, Eddie Aït. D’autant plus quand l’existence même d’une décharge publique sauvage sur une propriété privée peut être considérée comme un échec de la politique publique. Verbaliser ceux qui jettent leurs poubelles dans la nature pourrait en effet s’avérer plus efficace.
Si du point de vue du respect de la loi, la procédure est légitime, symboliquement empêcher des militants de nettoyer un terrain bourré de détritus est bien maladroit. « Les policiers s’étaient basés sur un arrêté municipal interdisant la circulation et le stationnement des piétons sur le site. De fait, un dispositif de police avait été déployé sur place par la mairie pour en empêcher les accès. Malgré cette mesure, les bénévoles ont entamé le nettoyage d’une parcelle privée après avoir obtenu l’autorisation du propriétaire » continue le quotidien.
Démonstration une fois de plus des dégâts de la politisation des questions environnementales, une des personnes convoquées par le TGI de Versailles est un élu d’opposition de Carrières-sous-Poissy. « Toutes les initiatives citoyennes devraient être encouragées, insiste-t-il. La reconquête d’un environnement sain pour les habitants est une question trop importante pour qu’elle soit l’objet de règlements de comptes de basse politique » explique l’ancien maire de la ville de 16 000 habitants et désormais conseiller régionale écologiste, Eddie Aït. D’autant plus quand l’existence même d’une décharge publique sauvage sur une propriété privée peut être considérée comme un échec de la politique publique. Verbaliser ceux qui jettent leurs poubelles dans la nature pourrait en effet s’avérer plus efficace.