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Les banques ont d’autant plus envie de montrer qu’elles sont responsables que le secteur a mauvaise presse. Les crises financières, les recapitalisations boursières et le scandales en tous genres – contournement d’embargo, sanctions à répétition – participent à cette très mauvaise image. Comme pour répondre à cette généralité, les établissements multiplient les démarches et campagnes de communication autour de la RSE.
« Dans leur communication aux actionnaires, les grandes banques européennes mettent davantage l’accent sur leurs actions en matière de responsabilité sociale et environnementale, selon une étude du cabinet KPMG. L’attention portée à la satisfaction des employés est l’autre point saillant des rapports annuels 2016 » remarque justement La Tribune .
L’article du site spécialisé s’appuie sur le rapport du cabinet KPMG sur les modes dans le domaine de la communication financière. Document qui remarque que le virage digital est moins à la mode que les années précédentes et que c’est la RSE qui lui pique la vedette.« Il ressort que l'on parle moins de digitalisation cette année. La communication est davantage axée sur les sujets de responsabilité sociale et environnementale. Pour redorer leur image, les banques mettent en avant leurs actions en faveur d'un monde plus juste et d'une économie plus solidaire. Ceci dit, le sujet du numérique pourrait revenir l'an prochain : les banques ayant avancé, certaines ayant racheté des Fintech, il sera sans doute davantage question des réalisations concrètes en la matière dans les rapports annuels de 2017 » explique le cabinet cité par La Tribune.
Des données factuelles prouvent que la RSE est le principal objet de la communication des banques, sans que l’on sache ensuite mesurer précisément la réalité sur le terrain et au quotidien. « Le nombre de pages consacrées à ce thème a pris de l'ampleur, en particulier chez les banques françaises, Crédit Agricole, BNP Paribas, Société Générale et BPCE, dont les rapports RSE font l'objet d'un audit par un organisme tiers indépendant. Au passage, on notera que les rapports annuels ont connu une explosion du nombre de pages en cinq ans, en raison essentiellement du durcissement de la réglementation : +127% chez UniCredit, +70% chez UBS, +50% chez BNP, +34% au Crédit Agricole. C'est d'ailleurs la Banque verte qui remporte la palme du rapport annuel le plus volumineux, avec 831 pages (dont 552 pages pour le groupe et 279 pages pour CASA l'entité cotée), quand Nordea a le plus mince (240 pages) » lit-on plus loin.
Lire en intégralité l’article sur le site La Tribune.fr
« Dans leur communication aux actionnaires, les grandes banques européennes mettent davantage l’accent sur leurs actions en matière de responsabilité sociale et environnementale, selon une étude du cabinet KPMG. L’attention portée à la satisfaction des employés est l’autre point saillant des rapports annuels 2016 » remarque justement La Tribune .
L’article du site spécialisé s’appuie sur le rapport du cabinet KPMG sur les modes dans le domaine de la communication financière. Document qui remarque que le virage digital est moins à la mode que les années précédentes et que c’est la RSE qui lui pique la vedette.« Il ressort que l'on parle moins de digitalisation cette année. La communication est davantage axée sur les sujets de responsabilité sociale et environnementale. Pour redorer leur image, les banques mettent en avant leurs actions en faveur d'un monde plus juste et d'une économie plus solidaire. Ceci dit, le sujet du numérique pourrait revenir l'an prochain : les banques ayant avancé, certaines ayant racheté des Fintech, il sera sans doute davantage question des réalisations concrètes en la matière dans les rapports annuels de 2017 » explique le cabinet cité par La Tribune.
Des données factuelles prouvent que la RSE est le principal objet de la communication des banques, sans que l’on sache ensuite mesurer précisément la réalité sur le terrain et au quotidien. « Le nombre de pages consacrées à ce thème a pris de l'ampleur, en particulier chez les banques françaises, Crédit Agricole, BNP Paribas, Société Générale et BPCE, dont les rapports RSE font l'objet d'un audit par un organisme tiers indépendant. Au passage, on notera que les rapports annuels ont connu une explosion du nombre de pages en cinq ans, en raison essentiellement du durcissement de la réglementation : +127% chez UniCredit, +70% chez UBS, +50% chez BNP, +34% au Crédit Agricole. C'est d'ailleurs la Banque verte qui remporte la palme du rapport annuel le plus volumineux, avec 831 pages (dont 552 pages pour le groupe et 279 pages pour CASA l'entité cotée), quand Nordea a le plus mince (240 pages) » lit-on plus loin.
Lire en intégralité l’article sur le site La Tribune.fr