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Pour ce faire, France Stratégie, un organisme d'études et de prospective, propose des mesures à mettre en place au niveau européen : un bonus-malus indexé sur les émissions de CO2 et le poids des voitures, couplé à une norme sur l'empreinte carbone associée à la production des voitures électriques et de leurs batteries.
Dans un communiqué, France Stratégie explique que "le secteur des transports représente plus d'un quart des émissions de gaz à effet de serre et ces émissions ne cessent d'augmenter depuis les années 1990." Pour atteindre les objectifs de réduction fixés par l'Union européenne, les constructeurs automobiles vont devoir diviser par deux à l'horizon 2030 les émissions moyennes de CO2 des ventes de voitures neuves. Est-ce possible ? Par quelles mesures les pouvoirs publics peuvent-ils accompagner cet effort ?
Selon l'organisme, "un bonus-malus indexé non seulement sur les émissions de CO2 comme aujourd'hui, mais aussi sur le poids du véhicule, comme c'est le cas en Norvège, contribuerait à dissuader les ménages d'acheter des voitures toujours plus grosses et plus lourdes, même si elles sont électriques". En effet, si on minimise le poids, on minimise la consommation énergétique et l'empreinte carbone de la production et du recyclage. En s'inspirant de la Norvège, l'Union européenne pourrait instaurer un bonus-malus indexé sur le poids.
De la marche à pied aux transports en commun en passant par le vélo, c'est l'ensemble des mobilités décarbonées qu'il faut encourager afin d'atteindre, d'ici 2030, une mobilité quotidienne à 80 % décarbonée. La note de France Stratégie propose ainsi que le bonus-malus indexé sur le poids soit allégé pour les voitures à faibles émissions en tenant compte de leur usage en mode électrique.
Pour atteindre dans des conditions économiques satisfaisantes les objectifs de diminution des émissions de CO2, l'Union européenne doit également "impérativement développer un véritable plan industriel lui assurant à moyen terme son autonomie dans la fabrication des véhicules électriques, en particulier dans la production de leurs batteries aujourd'hui presque uniquement fabriquées par les géants asiatiques."
Un effort en recherche et développement doit donc être fourni au niveau européen pour développer notamment les batteries à faible teneur en cobalt : c'est ce que vise l'initiative franco-allemande annoncée le 2 mai dernier. La mise en place d'une filière de recyclage de ces batteries sera également nécessaire et devrait aussi permettre de réduire notre dépendance aux pays tiers pour nos approvisionnements en métaux rares.
Enfin, selon France Stratégies, pour s'assurer que les véhicules à faibles émissions et leurs batteries sont produits avec une électricité peu carbonée, "une limite sur le contenu carbone de l'électricité utilisée dans le processus de production pourrait être instaurée". L'organisme propose ainsi "la mise en place de cette norme au sein de l'Union européenne dans le cadre d'une coopération renforcée réunissant au minimum neuf États membres pour commencer."
Dans un communiqué, France Stratégie explique que "le secteur des transports représente plus d'un quart des émissions de gaz à effet de serre et ces émissions ne cessent d'augmenter depuis les années 1990." Pour atteindre les objectifs de réduction fixés par l'Union européenne, les constructeurs automobiles vont devoir diviser par deux à l'horizon 2030 les émissions moyennes de CO2 des ventes de voitures neuves. Est-ce possible ? Par quelles mesures les pouvoirs publics peuvent-ils accompagner cet effort ?
Selon l'organisme, "un bonus-malus indexé non seulement sur les émissions de CO2 comme aujourd'hui, mais aussi sur le poids du véhicule, comme c'est le cas en Norvège, contribuerait à dissuader les ménages d'acheter des voitures toujours plus grosses et plus lourdes, même si elles sont électriques". En effet, si on minimise le poids, on minimise la consommation énergétique et l'empreinte carbone de la production et du recyclage. En s'inspirant de la Norvège, l'Union européenne pourrait instaurer un bonus-malus indexé sur le poids.
De la marche à pied aux transports en commun en passant par le vélo, c'est l'ensemble des mobilités décarbonées qu'il faut encourager afin d'atteindre, d'ici 2030, une mobilité quotidienne à 80 % décarbonée. La note de France Stratégie propose ainsi que le bonus-malus indexé sur le poids soit allégé pour les voitures à faibles émissions en tenant compte de leur usage en mode électrique.
Pour atteindre dans des conditions économiques satisfaisantes les objectifs de diminution des émissions de CO2, l'Union européenne doit également "impérativement développer un véritable plan industriel lui assurant à moyen terme son autonomie dans la fabrication des véhicules électriques, en particulier dans la production de leurs batteries aujourd'hui presque uniquement fabriquées par les géants asiatiques."
Un effort en recherche et développement doit donc être fourni au niveau européen pour développer notamment les batteries à faible teneur en cobalt : c'est ce que vise l'initiative franco-allemande annoncée le 2 mai dernier. La mise en place d'une filière de recyclage de ces batteries sera également nécessaire et devrait aussi permettre de réduire notre dépendance aux pays tiers pour nos approvisionnements en métaux rares.
Enfin, selon France Stratégies, pour s'assurer que les véhicules à faibles émissions et leurs batteries sont produits avec une électricité peu carbonée, "une limite sur le contenu carbone de l'électricité utilisée dans le processus de production pourrait être instaurée". L'organisme propose ainsi "la mise en place de cette norme au sein de l'Union européenne dans le cadre d'une coopération renforcée réunissant au minimum neuf États membres pour commencer."