Captation d’eau en pleine sécheresse : une enquête ouverte
La région de La Calera, perchée dans les montagnes colombiennes surplombant Bogota, est au cœur d'une controverse qui pourrait ternir l'image de Coca-Cola. Depuis plusieurs mois, des coupures d'eau périodiques affectent des millions d'habitants de la capitale colombienne et de ses environs, provoquées par une sécheresse persistante et des réserves d'eau dangereusement basses. Malgré cette crise hydrique, la marque Manantial, détenue par Coca-Cola, est accusée de prélever des centaines de milliers de litres d'eau par jour dans cette région déjà en situation d'urgence. Ces prélèvements auraient lieu "sans restriction", selon des sources locales, suscitant l'indignation des agriculteurs et des citoyens touchés par la pénurie.
Face à ces accusations, les autorités colombiennes, par l'intermédiaire de la Corporation autonome de Cundinamarca (CAR), ont ouvert une enquête administrative pour déterminer si Coca-Cola a violé les réglementations locales en matière d'utilisation de l'eau. Alfred Ballesteros, directeur de la CAR, a rappelé que "l'utilisation prioritaire doit être la consommation humaine et non les activités industrielles".
Face à ces accusations, les autorités colombiennes, par l'intermédiaire de la Corporation autonome de Cundinamarca (CAR), ont ouvert une enquête administrative pour déterminer si Coca-Cola a violé les réglementations locales en matière d'utilisation de l'eau. Alfred Ballesteros, directeur de la CAR, a rappelé que "l'utilisation prioritaire doit être la consommation humaine et non les activités industrielles".
La pression est mise sur Coca-Cola
Les répercussions de cette exploitation ne se limitent pas aux seuls habitants de La Calera. L'écosystème local souffre également des conséquences de cette surconsommation d'eau. Les rivières, autrefois vitales pour la faune et la flore de la région, sont aujourd'hui asséchées, mettant en péril l'équilibre environnemental. Cette situation pourrait accélérer le processus de désertification déjà en cours, augmentant les tensions entre les entreprises exploitant les ressources naturelles et les communautés locales qui en dépendent pour leur survie.
De son côté, Coca-Cola nie catégoriquement les accusations portées contre elle. La multinationale affirme respecter les lois environnementales colombiennes et travailler en étroite collaboration avec les communautés locales pour minimiser son impact sur les ressources en eau. Coca-Cola a mis en avant ses programmes de conservation de l'eau, incluant des initiatives de réutilisation de l'eau et de traitement des eaux usées. Cependant, face à la gravité des allégations et à l'urgence de la situation en Colombie, ces efforts pourraient ne pas suffire à apaiser les critiques croissantes à l'encontre de la firme américaine.
De son côté, Coca-Cola nie catégoriquement les accusations portées contre elle. La multinationale affirme respecter les lois environnementales colombiennes et travailler en étroite collaboration avec les communautés locales pour minimiser son impact sur les ressources en eau. Coca-Cola a mis en avant ses programmes de conservation de l'eau, incluant des initiatives de réutilisation de l'eau et de traitement des eaux usées. Cependant, face à la gravité des allégations et à l'urgence de la situation en Colombie, ces efforts pourraient ne pas suffire à apaiser les critiques croissantes à l'encontre de la firme américaine.