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Pas de chef, pas de réunion mais une application qui donne des directives. Le monde du travail des plateformes de services de livraisons, de chauffeur ou autres, a créé de nouvelles façons de travailler. Un rapport de mission d’information du Sénat sur le sujet a été présenté mercredi 29 septembre.
« Au-delà du constat que ces plates-formes tendent à « remettre en cause notre modèle social et économique », la mission, présidée par Martine Berthet, sénatrice LR de la Savoie, et ayant pour rapporteur M. Savoldelli, formule dix-huit recommandations, notamment pour améliorer les conditions de travail et favoriser le dialogue social. « Certaines sont porteuses d’avancées pour les travailleurs indépendants et de stabilité pour les plates-formes, indique-t-on chez Uber. Nous retenons tout particulièrement celles visant à mettre en place les conditions d’un dialogue social fructueux. » Pour la mission, la question de la rémunération doit entrer dans ce champ, comme l’a affirmé Elisabeth Borne, la ministre du travail, lors de son audition, le 21 septembre » résume Le Monde .
Parmi les préoccupations, il y a ce que les rapporteurs ont appelé le « management algorithmique ». Alors que les plateformes assurent qu’avec ce nouveau moyen très froid de gérer leurs collaborateurs, disparaissent les biais de racisme, on note surtout que toutes les relations humaines disparaissent par la même occasion. « Quels sont les critères qu’utilise le logiciel pour attribuer les courses ? Quel est le poids de la notation faite par le client ? l’impact du nombre de courses refusées ? Le contenu de l’algorithme doit être l’« objet de négociations », préconise la mission. « [Mais, pour l’heure], comme on ne nous dit pas tout dessus, on ne pourra pas négocier sur ce sujet », déplore Jérôme Pimot, responsable du Collectif des livreurs autonomes des plafes-formes (CLAP), qui, depuis 2018, a demandé « plusieurs fois, en vain, l’accès à son fonctionnement » » rapporte le quotidien français.
« Au-delà du constat que ces plates-formes tendent à « remettre en cause notre modèle social et économique », la mission, présidée par Martine Berthet, sénatrice LR de la Savoie, et ayant pour rapporteur M. Savoldelli, formule dix-huit recommandations, notamment pour améliorer les conditions de travail et favoriser le dialogue social. « Certaines sont porteuses d’avancées pour les travailleurs indépendants et de stabilité pour les plates-formes, indique-t-on chez Uber. Nous retenons tout particulièrement celles visant à mettre en place les conditions d’un dialogue social fructueux. » Pour la mission, la question de la rémunération doit entrer dans ce champ, comme l’a affirmé Elisabeth Borne, la ministre du travail, lors de son audition, le 21 septembre » résume Le Monde .
Parmi les préoccupations, il y a ce que les rapporteurs ont appelé le « management algorithmique ». Alors que les plateformes assurent qu’avec ce nouveau moyen très froid de gérer leurs collaborateurs, disparaissent les biais de racisme, on note surtout que toutes les relations humaines disparaissent par la même occasion. « Quels sont les critères qu’utilise le logiciel pour attribuer les courses ? Quel est le poids de la notation faite par le client ? l’impact du nombre de courses refusées ? Le contenu de l’algorithme doit être l’« objet de négociations », préconise la mission. « [Mais, pour l’heure], comme on ne nous dit pas tout dessus, on ne pourra pas négocier sur ce sujet », déplore Jérôme Pimot, responsable du Collectif des livreurs autonomes des plafes-formes (CLAP), qui, depuis 2018, a demandé « plusieurs fois, en vain, l’accès à son fonctionnement » » rapporte le quotidien français.