Chute du pétrole, les prix alimentaires baissent

10/01/2015


La liste des conséquences de la baisse du prix du pétrole continue à s’allonger. Après le prix des billets d’avion et l’euro, c’est au tour des produits alimentaires d’être impactés.



Alors que les observateurs et les pays producteurs de pétrole se demandent jusqu’où ira la baisse des prix du pétrole, l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) révèle que les prix alimentaires ont basse en 2014. Chaque année, cette organisation du concert des nations dresse le bilan des prix en étudiant les cours des cinq produits de base que sont les céréales, les viandes, le lait, les huiles et le sucre.
 
Pour la troisième année consécutive, les prix ont reculé. En effet d’après les chiffres communiqués à la presse, en 2014 la baisse a été de 3,7%.

Le pétrole mais pas uniquement

S’il est hâtif de considérer que la chute d prix du baril est l’unique responsable, il a indéniablement favorisé une tendance. « C’est surtout le sucre qui connaît une forte baisse des prix : - 4,8 % sur l’année écoulée. Cela tient à l’existence de « stocks élevés chez le principal producteur, le Brésil », alors que la baisse du prix du pétrole entraîne par ailleurs une moindre demande en éthanol (tiré de la canne à sucre), a expliqué la FAO » lit-on dans les colonnes du journal Le Monde. En effet, commente le quotidien, « Ce moindre intérêt pour les agro carburants a également joué sur la demande en huile de palme, celle qui pèse la plus lourd dans l’indice des huiles végétales. Les prix de ces dernières accusent ainsi un repli de 2,54 %. »
 
En revanche, les céréales et la viande ont vu leurs prix augmenter respectivement de 0,4% et 8%. Le Monde explique que « les prix des céréales sont quant à eux en légère reprise (+ 0,4 %) avec la brève étincelle sur les prix du blé, due aux craintes de voir la Russie limiter ses exportations » à cause notamment de la taxe sur les exportations décrétées par Moscou pour protéger son marché intérieur.