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La pression a porté ses fruits. « La ville de Wuhan, dans la province chinoise du Hubei (centre-est), a annoncé vendredi 17 avril avoir revu à la hausse le nombre de décès confirmés du Covid-19. Ce nombre est ainsi passé de 2 579 à 3 869, soit une augmentation de 50 %. D’un côté, 164 personnes ont été retirées des listes de Wuhan car leur décès a été finalement attribué à une autre cause, mais 1 454 décès supplémentaires ont, en parallèle, été attribués au Covid-19. Cette hausse porte à 4 632 le nombre officiel de morts du Covid-19 dans tout le pays » nous apprend Le Monde .
Il faut dire que les chiffres officiels étaient devenus intenables. Ces dernières semaines, au moment où l’épidémie frappait de plein fouet l’Italie, l’Espagne et la France, les dégâts en Europe en parallèle des milliers d’urnes mortuaires livrées à Wuhan avaient sucité des soupçons sur les chiffres officiels.
Pour expliquer les premiers chiffres erronés, les autorités de la ville assure que les hôpitaux avaient été débordés et n’avaient pas fait remonter toutes les données. « Par ailleurs, elles reconnaissent que, jusqu’au 20 février, tous les malades n’ont pas été testés et que même certains malades confirmés n’ont pas pu être pris en charge par les hôpitaux. Leurs décès n’ont pas été comptabilisés. Elles rapportent aussi que, au début de l’épidémie, quelques établissements médicaux n’ont pas été en mesure de se connecter au système informatique sur le contrôle préventif des maladies contagieuses. Par ailleurs, elles mentionnent que les malades ont été pris en charge par différentes structures hospitalières, y compris des cliniques privées ou des hôpitaux provisoires et que la synchronisation des données n’a pas toujours été possible » ajoute le quotidien.Mais pour une ville de 11 millions d’habitants, le chiffre, même réévalué, reste suspicieux.
Il faut dire que les chiffres officiels étaient devenus intenables. Ces dernières semaines, au moment où l’épidémie frappait de plein fouet l’Italie, l’Espagne et la France, les dégâts en Europe en parallèle des milliers d’urnes mortuaires livrées à Wuhan avaient sucité des soupçons sur les chiffres officiels.
Pour expliquer les premiers chiffres erronés, les autorités de la ville assure que les hôpitaux avaient été débordés et n’avaient pas fait remonter toutes les données. « Par ailleurs, elles reconnaissent que, jusqu’au 20 février, tous les malades n’ont pas été testés et que même certains malades confirmés n’ont pas pu être pris en charge par les hôpitaux. Leurs décès n’ont pas été comptabilisés. Elles rapportent aussi que, au début de l’épidémie, quelques établissements médicaux n’ont pas été en mesure de se connecter au système informatique sur le contrôle préventif des maladies contagieuses. Par ailleurs, elles mentionnent que les malades ont été pris en charge par différentes structures hospitalières, y compris des cliniques privées ou des hôpitaux provisoires et que la synchronisation des données n’a pas toujours été possible » ajoute le quotidien.Mais pour une ville de 11 millions d’habitants, le chiffre, même réévalué, reste suspicieux.