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Dans un communiqué de presse, l’Inra explique qu’une nouvelle méthode va être testée dans cet objectif : « une méthode innovante d'identification (dite métabarcoding) basée sur le séquençage massif de l'ADN des diatomées (des algues microscopiques indicatrices de la qualité des eaux) présentes dans les cours d'eau. »
Les résultats disponibles en 2017
Ainsi, plus de 150 échantillons seront prélevés et permettront de comparer les données obtenues par séquençage massif et par identification classique des espèces au microscope. Les résultats seront disponibles à partir de 2017.
Dans son communiqué, l’Inra précise que « les diatomées sont des algues microscopiques possédant une enveloppe externe en silice transparente et rigide (le frustule), caractéristique de chaque espèce, et dont il existe plus de 100 000 espèces dans le monde. »
Dans les cours d'eau et les lacs, ces algues se développent notamment en formant un « biofilm », à savoir une « très fine pellicule constituée d'une communauté de micro-organismes », à la surface des substrats immergés.
Par conséquent, grâce à leur sensibilité à la pollution de l'eau (enrichissements en nutriments et en matière organique notamment), les diatomées constituent d'excellents bioindicateurs de la qualité des milieux aquatiques.
C'est donc pour cette raison que la Directive Cadre européenne sur l'Eau (DCE), qui a notamment pour objectif l'atteinte du bon état écologique des milieux aquatiques, préconise l'utilisation de ces micro-organismes pour évaluer l'état de santé des milieux d'eau douce.
Aujourd’hui, « des méthodes normalisées sont déployées uniquement sur les cours d'eau (indice biologique diatomées ou IBD). »
Ces méthodes sont basées sur « des prélèvements de biofilms réalisés en rivières pendant l'été, qui sont ensuite observés au microscope pour identifier et dénombrer les différentes espèces présentes. Le niveau de pollution du milieu échantillonné est ensuite évalué en calculant des indices de qualité qui combinent l'abondance des espèces avec leur tolérance vis-à-vis de la pollution. »
Dans son communiqué, l’Inra précise que « les diatomées sont des algues microscopiques possédant une enveloppe externe en silice transparente et rigide (le frustule), caractéristique de chaque espèce, et dont il existe plus de 100 000 espèces dans le monde. »
Dans les cours d'eau et les lacs, ces algues se développent notamment en formant un « biofilm », à savoir une « très fine pellicule constituée d'une communauté de micro-organismes », à la surface des substrats immergés.
Par conséquent, grâce à leur sensibilité à la pollution de l'eau (enrichissements en nutriments et en matière organique notamment), les diatomées constituent d'excellents bioindicateurs de la qualité des milieux aquatiques.
C'est donc pour cette raison que la Directive Cadre européenne sur l'Eau (DCE), qui a notamment pour objectif l'atteinte du bon état écologique des milieux aquatiques, préconise l'utilisation de ces micro-organismes pour évaluer l'état de santé des milieux d'eau douce.
Aujourd’hui, « des méthodes normalisées sont déployées uniquement sur les cours d'eau (indice biologique diatomées ou IBD). »
Ces méthodes sont basées sur « des prélèvements de biofilms réalisés en rivières pendant l'été, qui sont ensuite observés au microscope pour identifier et dénombrer les différentes espèces présentes. Le niveau de pollution du milieu échantillonné est ensuite évalué en calculant des indices de qualité qui combinent l'abondance des espèces avec leur tolérance vis-à-vis de la pollution. »