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Que peuvent bien se dire l’Office national des forêts (ONF) et le Centre national d’études spatiales (CNES) ? Les deux organismes qui ont des missions très différentes, viennent de signer un partenariat de cinq ans. L’objectif est de partager méthodes et données pour gagner en efficacité dans la protection de la biodiversité. « Cette convention a pour objectifs, d'une part de développer les échanges collaboratifs, de faciliter et d'améliorer l'utilisation de données d'observation de la terre par l'ONF et d'autre part de renforcer les retours d'expérience et les connaissances du CNES sur les utilisations de ces données pour la gestion et la protection des milieux naturels » explique un communiqué de l’ONF.
Ce partenariat arrive à un moment où les deux structures ont des intérêts convergents. L’ONF de son côté cherche à se moderniser, notamment dans le traitement des données. « Il s'intéresse depuis plusieurs années à l'utilisation de données d'observations issues de systèmes aériens ou spatiaux, tant dans des activités de recherche-développement-innovation que pour des activités opérationnelles » ajoute le texte. Quant au CNES, il cherche à sortir de son cadre de recherche pour avoir un rôle dans la société. Par une stratégie de partenariats, il cherche des applications concrètes pour les techniques spatiales « notamment dans les domaines de la gestion de l'environnement, des changements climatiques, de la prévention des risques et de la gestion des crises. »
Cette initiative est intéressante dans la mesure où elle permet de lutter contre le phénomène de cloisonnement entre des organismes publics qui ont pourtant une mission d’intérêt général. Dans les faits, le partenariat doit aussi permettre à la France d’être plus compétente dans l’observation de la nature et de la biodiversité. Parmi les domaines prévus d’intégration de données, l’ONF souligne la gestion durable des forêts et des littoraux, la prévention et gestion des incendies ainsi que la prévention des risques naturels en montagne.
Ce partenariat arrive à un moment où les deux structures ont des intérêts convergents. L’ONF de son côté cherche à se moderniser, notamment dans le traitement des données. « Il s'intéresse depuis plusieurs années à l'utilisation de données d'observations issues de systèmes aériens ou spatiaux, tant dans des activités de recherche-développement-innovation que pour des activités opérationnelles » ajoute le texte. Quant au CNES, il cherche à sortir de son cadre de recherche pour avoir un rôle dans la société. Par une stratégie de partenariats, il cherche des applications concrètes pour les techniques spatiales « notamment dans les domaines de la gestion de l'environnement, des changements climatiques, de la prévention des risques et de la gestion des crises. »
Cette initiative est intéressante dans la mesure où elle permet de lutter contre le phénomène de cloisonnement entre des organismes publics qui ont pourtant une mission d’intérêt général. Dans les faits, le partenariat doit aussi permettre à la France d’être plus compétente dans l’observation de la nature et de la biodiversité. Parmi les domaines prévus d’intégration de données, l’ONF souligne la gestion durable des forêts et des littoraux, la prévention et gestion des incendies ainsi que la prévention des risques naturels en montagne.