Ce que Valls dit de la transition énergétique à l’Assemblée

09/04/2014


Lors de son très commenté discours à l’Assemblée nationale, Manuel Valls a abordé la question de la transition énergétique. Il affirmé qu’elle sera « une de nos priorités » et sera même un atout pour la relance économique du pays.



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Une partie important du discours du Premier ministre Manuel Valls, a porté sur l’environnement. Cette très attendue allocution devant l’Assemblée nationale a été abondamment commentée dans la presse qui y a vu qui « un signe fort » qui « un aveu de faiblesse ». L’exercice avait avant tout pour but de mettre en avant les grands axes de la politique du nouveau gouvernement.

En cohérence avec l’élargissement des prérogatives du ministère de l’Ecologie, le PM a souligné que « la transition énergétique sera une de nos priorités ». Englobant tous les thèmes qui se rangent dans la transition, il a défendu le réalisme économique et politique de ce projet qui « réduit notre déficit commercial et consolide notre souveraineté, renforce notre pouvoir d'achat grâce aux économies liées aux travaux de performance énergétique des bâtiments. »

Simplification

En écho aux déclarations de François Hollande sur le sujet, il a annoncé la mise en motion de 50 mesures pour la simplification des normes. Cet objectif sera visé d’ici l’été et se fera « sans transiger sur la qualité et la performance ».

Le message est clair, l’absence des écologistes au gouvernement ne change rien aux objectifs. À un an de la Conférence internationale sur le climat à Paris, Manuel Valls a rappelé les objectifs de baise de consommation d’énergies polluantes (-30% d’ici 2030) et des émissions de CO2 (-40%). Il s’est engagé à agir pour que la part du nucléaire baisse de 50% d’ici à 2025. Cette dernière proposition sera inscrite dans la proposition de loi sur la transition énergétique, prévue pour l’été.

Le discours de continuité voulu par Manuel Valls, n’est pas du gout des associations et des élus écologistes. France Nature Environnement a dénoncé des annonces « maigres » qui « ne sont que des rappels des engagements pris par le Président de la République. »