Ce jour où les ressources mondiales ont diminué

14/08/2015


Le 13 août dernier, une bien triste fête était à l’honneur : « l’Earth Overshoot Day », ce jour où les ressources renouvelables de la planète s’épuisent à un niveau équivalent à ce qu’elle peut produire sur une année. Une information qui provient du Global Footprint Network (GFN).



« L’Earth Overshoot Day » est tombé cette année le jeudi 13 août dernier, selon le Global Footpring Network (GFN), une organisation non gouvernementale américaine ainsi qu’un institut d’études spécialisé en développement durable, à l’origine de cette notion de « jour du dépassement », c’est-à-dire du jour où la planète épuise ses ressources renouvelables au même niveau que ce qu’elle produit en un an.
 
Dans un article des Echos publié le 12 août dernier, il est mis en avant que la totalité des ressources que peut produire la planète en une année a été consommé « en moins de huit mois ». Cette notion de « jour du dépassement », aussi appelé « jour du dépassement global », est une notion clé car au-delà de cette journée, « l'humanité puiserait dans les réserves naturelles de la Terre d'une façon non réversible, si bien qu'à terme la raréfaction des ressources condamnera l'humanité à rationner les ressources et donc à entrer en décroissance. » (Source : Wikipedia)

Une date anniversaire qui survient plus tôt que les autres années

Selon l’article des Echos, l’Earth Overshoot Day est précoce par rapport aux années précédentes : « C’est six jours de moins qu’en 2014 et bien plus tôt qu’au début des années 2000, où il fallait attendre l’automne pour voir se déclencher cet indice chronologique de perte de biocapacité de la Terre ».
 
La planète connaît donc cette année une accélération de l’épuisement de ses ressources renouvelables, ce qui en inquiète plus d’un, selon l’article : « Les experts du GFN estiment que, si l’objectif de réduction de 30 % de ces émissions d’ici à 2030, suggéré par les scientifiques du GIEC, était tenu, le « jour du dépassement » reculerait au 16 septembre. Inversement, si la tendance à la hausse des émissions devait se poursuivre, ce rendez-vous surviendrait, encore plus tôt qu’aujourd’hui, à la fin juin. »