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Puisque le problème vient du CO2, c’est à lui qu’il faut s’attaquer. Discutée par les experts depuis des années le principe des aspirateurs à CO2 s’invite de nouveau dans l’actualité après que Elon Musk annonce lancer un prix de 100 millions d’euros pour le meilleur dispositif.
« Dans l'attente de détails, l'annonce reste assez vague. Mais il est clair qu'elle devrait intéresser les acteurs positionnés sur la capture directe du CO2 (DAC), que Climeworks a été l’un des premiers à tester. Fondée en 2009, cette start-up issue de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH) a développé des collecteurs de CO2 empilables et modulaires. « Ils aspirent l’air grâce à un ventilateur, détaille Daniel Egger, le directeur du marketing et des ventes. Ensuite, nous utilisons un matériau filtrant recouvert d’amines, qui pousse le CO2 à sa surface. Dès que le filtre est saturé, nous fermons le collecteur et augmentons la température, entre 80 et 100 °C, afin d’obtenir du CO2 ultra-concentré » » contextualise Usine Nouvelle.
Concernant l’activité de cette startup que le site spécialisé souligne les chiffres sont prometteurs : « Capable de capturer 50 tonnes de CO2 par an dans son usine pilote lancée en 2017, Climeworks a depuis décuplé ses performances. En octobre, le suisse a entrepris la construction d’une installation en Islande, baptisée Orca, qui devrait à elle seule en capter 4 000 tonnes chaque année. À ajouter aux capacités de ses 14 autres collecteurs déjà en activité en Europe ».
Le potentiel est donc là même si pour l’heure les coûts énergétiques sont trop importants pour que les aspirateurs à CO2 soient la panacée. « Dans une étude publiée en août 2020 dans « Nature Climate Change », des chercheurs estimaient que pour extraire 3 milliards de tonnes de CO2 par an (soit 7 % des émissions annuelles), les DAC vont nécessiter, rien qu’en chaleur, l’équivalent de 115 % de la consommation mondiale actuelle de gaz naturel. La pertinence écologique de ces technologies n’est donc pas démontrée. Surtout qu’elles ne constituent qu’un outil. Le pétrolier américain Oxy s’est ainsi associé à Carbon Engineering pour capter 500 000 tonnes de CO2 par an dans l’objectif… de les réinjecter dans des réservoirs pour doper la récupération de pétrole » conclue Usine Nouvelle.
« Dans l'attente de détails, l'annonce reste assez vague. Mais il est clair qu'elle devrait intéresser les acteurs positionnés sur la capture directe du CO2 (DAC), que Climeworks a été l’un des premiers à tester. Fondée en 2009, cette start-up issue de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH) a développé des collecteurs de CO2 empilables et modulaires. « Ils aspirent l’air grâce à un ventilateur, détaille Daniel Egger, le directeur du marketing et des ventes. Ensuite, nous utilisons un matériau filtrant recouvert d’amines, qui pousse le CO2 à sa surface. Dès que le filtre est saturé, nous fermons le collecteur et augmentons la température, entre 80 et 100 °C, afin d’obtenir du CO2 ultra-concentré » » contextualise Usine Nouvelle.
Concernant l’activité de cette startup que le site spécialisé souligne les chiffres sont prometteurs : « Capable de capturer 50 tonnes de CO2 par an dans son usine pilote lancée en 2017, Climeworks a depuis décuplé ses performances. En octobre, le suisse a entrepris la construction d’une installation en Islande, baptisée Orca, qui devrait à elle seule en capter 4 000 tonnes chaque année. À ajouter aux capacités de ses 14 autres collecteurs déjà en activité en Europe ».
Le potentiel est donc là même si pour l’heure les coûts énergétiques sont trop importants pour que les aspirateurs à CO2 soient la panacée. « Dans une étude publiée en août 2020 dans « Nature Climate Change », des chercheurs estimaient que pour extraire 3 milliards de tonnes de CO2 par an (soit 7 % des émissions annuelles), les DAC vont nécessiter, rien qu’en chaleur, l’équivalent de 115 % de la consommation mondiale actuelle de gaz naturel. La pertinence écologique de ces technologies n’est donc pas démontrée. Surtout qu’elles ne constituent qu’un outil. Le pétrolier américain Oxy s’est ainsi associé à Carbon Engineering pour capter 500 000 tonnes de CO2 par an dans l’objectif… de les réinjecter dans des réservoirs pour doper la récupération de pétrole » conclue Usine Nouvelle.