Les principales dispositions de l’engagement
Les pays signataires, parmi lesquels la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et le Canada, se sont engagés à :
Ne pas approuver de nouvelles centrales au charbon, sauf si elles intègrent des technologies avancées de captage et de stockage du carbone. Inclure cet objectif dans leurs prochains plans climatiques, tout en continuant d'extraire et d'exporter du charbon si nécessaire.
Cette annonce intervient alors que des pays comme le Royaume-Uni ont déjà fermé leurs dernières centrales à charbon, tandis que d'autres, comme l'Australie, continuent de dépendre fortement de cette ressource pour leurs exportations.
Contexte et enjeux énergétiques
Le charbon reste l’une des sources d'énergie les plus émettrices de dioxyde de carbone. Selon des rapports récents, il produit davantage de CO2 par kilowatt-heure que le pétrole ou le gaz naturel. Bien que l’utilisation de cette ressource diminue progressivement dans certaines régions, elle continue de croître dans d’autres, en particulier en Asie, où la demande énergétique est en pleine expansion.
L’Australie, bien qu’elle soit l’un des principaux exportateurs de charbon au monde, a surpris en rejoignant cet engagement. Cette décision reflète un changement de cap initié par le gouvernement travailliste, qui cherche à adopter une politique énergétique plus respectueuse du climat. Toutefois, les exportations de charbon, vitales pour l’économie australienne, ne sont pas incluses dans cet engagement.
Les pays émergents signataires, comme l’Éthiopie, l’Ouganda et l’Angola, espèrent recevoir des aides financières importantes pour leur transition énergétique. Les pays développés avaient précédemment promis des montants allant de 440 à 900 milliards d’euros par an pour accompagner cette transition, mais ces promesses peinent à se matérialiser.