ILD
Que retenir de la COP23 ? La solution miracle à la crise climatique mondiale n’a pas été trouvée. Les pays du monde entier n’ont pas non plus pris la décision unanime de freiner net et tout de suite leurs émissions de CO2. Pourtant, du sommet climatique qui vient de se tenir à Bonn on peut tout de même retenir quelques points positifs.
D’abord il y avait un objectif principal et il a été tenu. « La présidence fidjienne a en effet créé un outil –le dialogue dit de Talanoa – pour suivre l’évolution des engagements de chaque pays signataire à l’échéance 2020. Le dialogue de Talanoa se veut inclusif, et devra associer les Etats signataires, des experts sur le climat, des associations de la société civile, ou encore des experts économiques. Le but de ce dialogue est de partager des visions, scénarios, idées, pour rehausser les ambitions des Etats » explique Environnement Magazine. L’année prochaine, pour la prochaine COP qui sera en Pologne, les pays qui se sont engagés à le faire devront rendre des comptes sur leurs avancées dans le cadre de cette feuille de route.
De ce point de vue donc, le sommet de Bonn n’a pas été inutile. Par ailleurs, la rencontre internationale a aussi été l’occasion pour que des pays s’engagent sur la sortie complète du charbon. L’absence très remarquée de l’Allemagne de cette liste a été perçue comme un indice très fort de la position du pays hôte en la matière. La France, comprise dans les vingt-cinq pays et collectivités engagées vers le zéro charbon à un horizon délimité, s’est engagée à atteindre l’objectif en 2021.
Mais d’autres déceptions demeurent au lendemain de la clôture des deux semaines de négociations. Parmi les problèmes clés qui ne sont toujours par résolus, Environnement Magazine parle de « celui de la solidarité financière apportée par les pays du Nord aux pays les plus vulnérables. Le ministre français de la transition écologique et solidaire Nicolas Hulot, a d’ailleurs évoqué ce « blocage » et la nécessité « d’apporter une réponse » à cette problématique. »
D’abord il y avait un objectif principal et il a été tenu. « La présidence fidjienne a en effet créé un outil –le dialogue dit de Talanoa – pour suivre l’évolution des engagements de chaque pays signataire à l’échéance 2020. Le dialogue de Talanoa se veut inclusif, et devra associer les Etats signataires, des experts sur le climat, des associations de la société civile, ou encore des experts économiques. Le but de ce dialogue est de partager des visions, scénarios, idées, pour rehausser les ambitions des Etats » explique Environnement Magazine. L’année prochaine, pour la prochaine COP qui sera en Pologne, les pays qui se sont engagés à le faire devront rendre des comptes sur leurs avancées dans le cadre de cette feuille de route.
De ce point de vue donc, le sommet de Bonn n’a pas été inutile. Par ailleurs, la rencontre internationale a aussi été l’occasion pour que des pays s’engagent sur la sortie complète du charbon. L’absence très remarquée de l’Allemagne de cette liste a été perçue comme un indice très fort de la position du pays hôte en la matière. La France, comprise dans les vingt-cinq pays et collectivités engagées vers le zéro charbon à un horizon délimité, s’est engagée à atteindre l’objectif en 2021.
Mais d’autres déceptions demeurent au lendemain de la clôture des deux semaines de négociations. Parmi les problèmes clés qui ne sont toujours par résolus, Environnement Magazine parle de « celui de la solidarité financière apportée par les pays du Nord aux pays les plus vulnérables. Le ministre français de la transition écologique et solidaire Nicolas Hulot, a d’ailleurs évoqué ce « blocage » et la nécessité « d’apporter une réponse » à cette problématique. »