COP21 : l'ONU appelle à faire davantage d'efforts

02/11/2015


À quelques semaines de la Conférence environnementale de Paris (COP21), l’ONU souligne que les engagements déjà pris sont insuffisants pour éviter un dérèglement climatique.



Source : Pixabay, image libre de droits.
L’ONU appelle à des efforts supplémentaires à quelques semaines de la COP21, pour limiter les dégâts du réchauffement climatique.
 
Un article en ligne du journal Le Point, d’après une dépêche AFP, explique les enjeux de cet appel.

« Des politiques encore plus volontaristes »

L’article du Point souligne l’avertissement de l’ONU, qui assure que « le monde est en train de fournir des efforts sans précédent pour lutter contre le réchauffement de la planète, mais il faudra des politiques encore plus volontaristes dans les prochaines années pour espérer limiter la hausse du mercure à 2 °C. »
 
« Un rapport publié à Berlin » estime qu’ « un effort mondial sans précédent est en cours » et permet d'envisager de pouvoir rester sous les 2 °C. » Ce rapport dont parle le journal «  passe en revue les objectifs de réduction des gaz à effet de serre annoncés par 146 pays au 1er octobre (86 % des émissions mondiales). » Cependant, « selon les Nations unies, ‘des réductions d'émissions de gaz à effet de serre beaucoup plus importantes’ seront nécessaires dans les prochaines années pour rester sous cette limite. »

Le Point ajoute que « le verdict de l'ONU tombe un mois avant le coup d'envoi de la conférence mondiale sur le climat à Paris où le premier accord engageant l'ensemble des pays dans la lutte contre le réchauffement est espéré. » L’article ajoute que  « reprenant une récente estimation réalisée par le groupe Carbon action tracker (CAT), les Nations unies estiment que les engagements nationaux ‘ont la capacité de limiter à 2,7 °C l'élévation de la température’. »

 Dans un communiqué, Christina Figueres, la secrétaire générale de la convention climat de l'ONU, explique : « ‘Ce n'est en aucun cas suffisant’, car encore synonyme de dérèglements climatiques majeurs, ‘mais cela est beaucoup plus bas que les 4 ou 5 degrés ou plus de réchauffement projetés par beaucoup avant les engagements’. »