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Aujourd’hui c’est le « Black Friday ». Il faut vivre dans une cave sans électricité pour ne pas être au courant. La campagne de communication autour de cette grande journée de consommation est impressionne autant qu’elle questionne. Peut-on continuer à promouvoir une consommation de masse dans le contexte écologique actuel ? Nombre d’associations et militants voient dans cette journée spéciale, une forme d’anachronisme, voire d’outrance.
D’autant que d’année en année, l’événement s’installe un peu plus en France. « Pas forcément fiables, les chiffres de ventes s'accordent à mesurer une hausse continue tous les ans (croissance de + 134 % entre 2013 et 2018 des ventes en ligne ici, des records pour tel ou tel site de vente en ligne là). Pour cette année, la Fevad (Fédération du ecommerce et de la vente à distance) espère que le Black Friday va générer 1,3 milliard d'euros en ligne entre vendredi et lundi. Plus simplement, l'analyse des recherches Google des mots-clé Black Friday en France est limpide : pour 100 recherches effectuées en novembre 2017, on en comptait cinquante fois moins en novembre 2012, huit fois moins en novembre 2014 et plus de deux fois moins en novembre 2016. Et il y a déjà eu plus de recherche en 22 jours cette année que durant tout le mois de novembre d'il y a deux ans, ce qui laisse augurer d'un nouveau record… » rapporte Libération.
Pour dénoncer cette tendance des enseignes ont lancé le « Green Friday » pour dénoncer l’incitation à la consommation de masse et ses conséquences sur la planète. « Avec une visée mondiale, Greenpeace alerte tous les ans sur les dangers de ce vendredi noir, insistant notamment sur l'impact environnemental des biens de consommation textiles et électroniques, en tête des ventes lors du Black Friday français l'an dernier. L'ONG cite notamment une enquête du cabinet de conseil McKinsey selon laquelle nous achetons 60 % de vêtements de plus qu'il y a quinze ans, alors que 85 % des textiles achetés finissent à la déchetterie – souvent loin de nos yeux, dans les pays du sud » rapporte le quotidien. La consommation de masse c’est aussi le gaspillage de masse, il est grand temps de le réaliser.
D’autant que d’année en année, l’événement s’installe un peu plus en France. « Pas forcément fiables, les chiffres de ventes s'accordent à mesurer une hausse continue tous les ans (croissance de + 134 % entre 2013 et 2018 des ventes en ligne ici, des records pour tel ou tel site de vente en ligne là). Pour cette année, la Fevad (Fédération du ecommerce et de la vente à distance) espère que le Black Friday va générer 1,3 milliard d'euros en ligne entre vendredi et lundi. Plus simplement, l'analyse des recherches Google des mots-clé Black Friday en France est limpide : pour 100 recherches effectuées en novembre 2017, on en comptait cinquante fois moins en novembre 2012, huit fois moins en novembre 2014 et plus de deux fois moins en novembre 2016. Et il y a déjà eu plus de recherche en 22 jours cette année que durant tout le mois de novembre d'il y a deux ans, ce qui laisse augurer d'un nouveau record… » rapporte Libération.
Pour dénoncer cette tendance des enseignes ont lancé le « Green Friday » pour dénoncer l’incitation à la consommation de masse et ses conséquences sur la planète. « Avec une visée mondiale, Greenpeace alerte tous les ans sur les dangers de ce vendredi noir, insistant notamment sur l'impact environnemental des biens de consommation textiles et électroniques, en tête des ventes lors du Black Friday français l'an dernier. L'ONG cite notamment une enquête du cabinet de conseil McKinsey selon laquelle nous achetons 60 % de vêtements de plus qu'il y a quinze ans, alors que 85 % des textiles achetés finissent à la déchetterie – souvent loin de nos yeux, dans les pays du sud » rapporte le quotidien. La consommation de masse c’est aussi le gaspillage de masse, il est grand temps de le réaliser.