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Les abeilles ne sont pas les seules menacées par les pesticides néonicotinoïdes. L’ONG Greenpeace vient de publier les résultats d’un travail universitaire commandé à l’université du Sussex. « Deux scientifiques indépendants ont ainsi analysé des centaines d'études et les ont compilées en un seul et même rapport. Ce rapport dresse un tableau de la situation bien inquiétant : les néonicotinoïdes représentent un grave danger non seulement pour les abeilles mellifères, mais aussi pour de nombreuses autres espèces animales, notamment de bourdons, de papillons, d'oiseaux et d'insectes aquatiques » avance le communiqué de l’association.
Alors que des études sur les effets sur les abeilles de quelques pesticides avaient poussé en 2013 l’Union européenne à interdire en partie plusieurs d’entre eux. Mais, avance Greenpeace, les conséquences sur la biodiversité sont beaucoup plus importantes que prévu. « Certaines espèces de bourdons sont déjà en déclin, voire en train de disparaître. (…) Les données disponibles pour d'autres espèces sont tout aussi préoccupantes. De nombreuses espèces de papillons, de coléoptères et d'oiseaux insectivores, tels que les moineaux et les perdrix, entrent en contact avec les pesticides, directement ou par le biais de la chaîne alimentaire. Les insectes aquatiques peuvent aussi être exposés aux néonicotinoïdes par le biais de la lixiviation des sols agricoles, des poussières générées par le semis et les pulvérisateurs, et des systèmes d'irrigation des serres. Ces substances toxiques s'immiscent partout dans notre environnement, et pas seulement dans les champs » liste le texte.
En fin de communiqué, l’ONG défend les principes de l’agriculture écologique qui n’a pas d’incidence sur les pollinisateurs. Pour les militants, « le déclin des pollinisateurs n'est qu'un symptôme de l'échec de l'agriculture industrielle, qui aggrave la perte de biodiversité, détruit les zones de butinage et se dope aux produits chimiques toxiques » quand de l’autre côté « l'agriculture écologique préserve la biodiversité car elle n'utilise pas de pesticides chimiques ou d'engrais de synthèse. Elle renforce la résilience globale de nos écosystèmes. De nombreux agriculteurs européens, hommes et femmes, sont prêts à changer leurs pratiques agricoles, mais ils sont pris au piège du système industriel. »
Alors que des études sur les effets sur les abeilles de quelques pesticides avaient poussé en 2013 l’Union européenne à interdire en partie plusieurs d’entre eux. Mais, avance Greenpeace, les conséquences sur la biodiversité sont beaucoup plus importantes que prévu. « Certaines espèces de bourdons sont déjà en déclin, voire en train de disparaître. (…) Les données disponibles pour d'autres espèces sont tout aussi préoccupantes. De nombreuses espèces de papillons, de coléoptères et d'oiseaux insectivores, tels que les moineaux et les perdrix, entrent en contact avec les pesticides, directement ou par le biais de la chaîne alimentaire. Les insectes aquatiques peuvent aussi être exposés aux néonicotinoïdes par le biais de la lixiviation des sols agricoles, des poussières générées par le semis et les pulvérisateurs, et des systèmes d'irrigation des serres. Ces substances toxiques s'immiscent partout dans notre environnement, et pas seulement dans les champs » liste le texte.
En fin de communiqué, l’ONG défend les principes de l’agriculture écologique qui n’a pas d’incidence sur les pollinisateurs. Pour les militants, « le déclin des pollinisateurs n'est qu'un symptôme de l'échec de l'agriculture industrielle, qui aggrave la perte de biodiversité, détruit les zones de butinage et se dope aux produits chimiques toxiques » quand de l’autre côté « l'agriculture écologique préserve la biodiversité car elle n'utilise pas de pesticides chimiques ou d'engrais de synthèse. Elle renforce la résilience globale de nos écosystèmes. De nombreux agriculteurs européens, hommes et femmes, sont prêts à changer leurs pratiques agricoles, mais ils sont pris au piège du système industriel. »