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L’idée n’est pas d’être pessimiste mais d’avoir l’enthousiasme prudent. L’annonce du gouvernement d’un plan pour la biodiversité avec 90 mesures est une bonne nouvelle. Mercredi 4 juillet Edouard Philippe et ses ministres ont annoncé ce plan en grandes pompes ce qui est évidemment encourageant. La prudence est tout de même de mise puisque d’après les informations de France TV Info , les mesures seront « plus incitatives que contraignantes ». Or des plans biodiversité avec des grandes lignes un peu flous, il y en a déjà eu et il n’y a vraiment pas longtemps.
« La biodiversité n'en est pas à sa première tentative de sauvetage : il y a eu la stratégie nationale 2011-2020 avec ses vingt objectifs, les conférences environnementales des années Hollande, la loi pour la reconquête de la biodiversioté de 2016... Et, en parallèle, le processus de négociations et engagement au niveau international. Pourtant, le mouvement s'accélère » souligne la chaine publique d’informations. Une fois de plus, le risque est de voir aboutir un texte qui ne fait que formaliser en les hiérarchisant les défis et drames environnementaux qui abiment la diversité. Les abeilles qui disparaissent, les oiseaux dont les populations chutent vertigineusement ou insectes en danger sont ainsi pris en compte par le nouveau plan.
Tout ceci étant dit, il y a des éléments très encourageants avec des objectifs précis et une enveloppe de 600 millions d’euros dédiée à ce sujet pour une période de quatre ans. C’est moins que les 200 millions par an demandés par des ONG. Les espaces naturels vont être agrandis et un onzième parc naturel devrait être créé entre la Bourgogne et la Champagne. Enfin des mesures incitatives seront mises en place pour que les secteurs les plus polluants changent de pratiques. Les agriculteurs qui se mettront à protéger la nature pourront être rémunérés et un indice d’évaluation de l’empreinte biodiversité des entreprises doit être mis au point.
« La biodiversité n'en est pas à sa première tentative de sauvetage : il y a eu la stratégie nationale 2011-2020 avec ses vingt objectifs, les conférences environnementales des années Hollande, la loi pour la reconquête de la biodiversioté de 2016... Et, en parallèle, le processus de négociations et engagement au niveau international. Pourtant, le mouvement s'accélère » souligne la chaine publique d’informations. Une fois de plus, le risque est de voir aboutir un texte qui ne fait que formaliser en les hiérarchisant les défis et drames environnementaux qui abiment la diversité. Les abeilles qui disparaissent, les oiseaux dont les populations chutent vertigineusement ou insectes en danger sont ainsi pris en compte par le nouveau plan.
Tout ceci étant dit, il y a des éléments très encourageants avec des objectifs précis et une enveloppe de 600 millions d’euros dédiée à ce sujet pour une période de quatre ans. C’est moins que les 200 millions par an demandés par des ONG. Les espaces naturels vont être agrandis et un onzième parc naturel devrait être créé entre la Bourgogne et la Champagne. Enfin des mesures incitatives seront mises en place pour que les secteurs les plus polluants changent de pratiques. Les agriculteurs qui se mettront à protéger la nature pourront être rémunérés et un indice d’évaluation de l’empreinte biodiversité des entreprises doit être mis au point.