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Crise sanitaire, crise économique, crise climatique, crise sociale, crise politique, crise philosophique, crise de la biodiversité, crise de sens, crise sociétale. Il semblerait que toutes ces crises s’autoalimentent entres elles et qu’il n’existe aucune issue, à la vue des échelles de grandeurs.
Comment résoudre cette quadrature du cercle ? Quelles actions pour reprendre le contrôle de ce tourbillon ? Si crise sociétale il y a, est ce que la RSE est une des solutions ?
La crise, étymologiquement parlant, associe les sens de jugement et de décision. Il semble assez difficile d’apporter une solution miracle sur chacune et encore plus difficile sur toutes à la fois, cependant l’aspect décisionnel est bel et bien là.
Mais avant de parler de solutions, il est important de prendre du recul, de la hauteur et d’examiner de la façon la plus pragmatique possible les interactions entre ces crises. A travers les analyses des plus grands spécialistes de chaque thématique, nous retrouvons principalement comme point commun le culte de la croissance… et qui plus est infinie. La quête d’énergie fossile infinie, de cobalt infini, de soja donc de forêt exploitable à l’infini alimentant une économie sans limite se confronte ici au réel.
Kenneth Boulding, économiste américain nous alertait depuis longtemps avec sa citation célèbre : « celui qui pense qu’une croissance infinie est possible dans un monde fini est un fou ou un économiste. »
Une crise se définissant par son aspect soudain, aigu, à large impact, et temporaire, elle laisse l’idée et l’espoir qu’un retour à la normale est possible. Dans notre situation planétaire, les tendances nous laissent penser plus à une situation de disruption, à l’incapacité de revenir comme avant. Il va nous falloir travailler sur l’aspect "prise de conscience " de la situation pour aller dans le sens de Pierre Rabhi. L’écrivain, fondateur des colibris, nous incite à « prendre conscience de notre inconscience » (1) pour faire face efficacement aux enjeux.
Une nouvelle renaissance ?
Les études de l’histoire des civilisations nous montrent que la fin d’un monde ne signifie pas la fin du monde. Une des pistes de changement de paradigme se résume dans l’interrogation : « Et si nous étions tout simplement dans une nouvelle ère de renaissance ?». Telle est la vision de Yannick Roudaut (2). L’auteur écologue base sa réflexion sur les briques qui définissent la renaissance.
Comprendre que le monde que nous découvrons n’est pas celui que nous croyons, constater la finitude de la planète, découvrir une période de créativité et d’innovation d’une richesse sans précédent, en sont les principaux éléments. Je me garderais d’évoquer ici les 10% de français pensant qu’il n’est pas impossible que la terre soit plate (3).
Tous nous laisse penser qu’un nouveau monde s’ouvre devant nous, qu’il est essentiel d’en prendre conscience et d’être tous acteurs engagés aux côtés de toutes les parties prenantes.
Et c’est là que la RSE entre dans l’équation.
Un marteau devant une vis ?
Abraham Maslow, le créateur de la pyramide du même nom, nous pousse à un changement de modèle intellectuel avec son verbatim : « si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendrez à voir tous vos problèmes comme des clous ».
Afin de relever tous les défis de notre société, de nos entreprises, de notre quotidien, il nous faut absolument changer de braquet et de direction. Cette façon de penser de façon innovante, collégiale et durable est l’ADN de la RSE.
Il nous faut réinventer la coopération, la sociabilité avec tous les actrices et acteurs comme ce qui se fait dans les plateformes RSE sur les territoires et au niveau national pour le bénéfice de tous.
Ces plateformes sont des concentrés de solutions pragmatiques pour toutes les tailles d’entreprises et tous les secteurs d’activités (4). Celle de la région Nantaise en est un bon exemple avec ses retours d’expériences terrains et ses fameuses vidéos : la minute RSE.
La plateforme nationale, portée par France Stratégie, est la première à avoir prouvé la performance globale et financière d’une démarche structurée et transversale de la RSE dans une entreprise avec les +13% d’EBE(5). En ces temps de crise, pourquoi s’en priver ?
Toutes les cartes sont dans nos mains pour dessiner le monde d’après. N’ayons pas peur d’être utopistes et de mener cette révolution sociétale, engagée, ensemble lors de nos prochaines réunions, copil, codir. L’engagement rend heureux et comme le dit Albert Schweitzer :« le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage. »
Sébastien Bolle
1 https://www.colibris-lemouvement.org/
https://www.youtube.com/watch?v=K-ZsEWtNOrw&t=3662s
2 https://www.alternite.com/
https://www.youtube.com/watch?v=jpnncwPubsk&t=2233s
3 https://www.nationalgeographic.fr/sciences/un-francais-sur-10-pense-que-la-terre-est-plate
4 https://www.strategie.gouv.fr/reseau-france-strategie/plateforme-rse
https://rse.metropole.nantes.fr/
5 Excèdent Brut d’Exploitation https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs_etude_rse_finale.pdf
Comment résoudre cette quadrature du cercle ? Quelles actions pour reprendre le contrôle de ce tourbillon ? Si crise sociétale il y a, est ce que la RSE est une des solutions ?
La crise, étymologiquement parlant, associe les sens de jugement et de décision. Il semble assez difficile d’apporter une solution miracle sur chacune et encore plus difficile sur toutes à la fois, cependant l’aspect décisionnel est bel et bien là.
Mais avant de parler de solutions, il est important de prendre du recul, de la hauteur et d’examiner de la façon la plus pragmatique possible les interactions entre ces crises. A travers les analyses des plus grands spécialistes de chaque thématique, nous retrouvons principalement comme point commun le culte de la croissance… et qui plus est infinie. La quête d’énergie fossile infinie, de cobalt infini, de soja donc de forêt exploitable à l’infini alimentant une économie sans limite se confronte ici au réel.
Kenneth Boulding, économiste américain nous alertait depuis longtemps avec sa citation célèbre : « celui qui pense qu’une croissance infinie est possible dans un monde fini est un fou ou un économiste. »
Une crise se définissant par son aspect soudain, aigu, à large impact, et temporaire, elle laisse l’idée et l’espoir qu’un retour à la normale est possible. Dans notre situation planétaire, les tendances nous laissent penser plus à une situation de disruption, à l’incapacité de revenir comme avant. Il va nous falloir travailler sur l’aspect "prise de conscience " de la situation pour aller dans le sens de Pierre Rabhi. L’écrivain, fondateur des colibris, nous incite à « prendre conscience de notre inconscience » (1) pour faire face efficacement aux enjeux.
Une nouvelle renaissance ?
Les études de l’histoire des civilisations nous montrent que la fin d’un monde ne signifie pas la fin du monde. Une des pistes de changement de paradigme se résume dans l’interrogation : « Et si nous étions tout simplement dans une nouvelle ère de renaissance ?». Telle est la vision de Yannick Roudaut (2). L’auteur écologue base sa réflexion sur les briques qui définissent la renaissance.
Comprendre que le monde que nous découvrons n’est pas celui que nous croyons, constater la finitude de la planète, découvrir une période de créativité et d’innovation d’une richesse sans précédent, en sont les principaux éléments. Je me garderais d’évoquer ici les 10% de français pensant qu’il n’est pas impossible que la terre soit plate (3).
Tous nous laisse penser qu’un nouveau monde s’ouvre devant nous, qu’il est essentiel d’en prendre conscience et d’être tous acteurs engagés aux côtés de toutes les parties prenantes.
Et c’est là que la RSE entre dans l’équation.
Un marteau devant une vis ?
Abraham Maslow, le créateur de la pyramide du même nom, nous pousse à un changement de modèle intellectuel avec son verbatim : « si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendrez à voir tous vos problèmes comme des clous ».
Afin de relever tous les défis de notre société, de nos entreprises, de notre quotidien, il nous faut absolument changer de braquet et de direction. Cette façon de penser de façon innovante, collégiale et durable est l’ADN de la RSE.
Il nous faut réinventer la coopération, la sociabilité avec tous les actrices et acteurs comme ce qui se fait dans les plateformes RSE sur les territoires et au niveau national pour le bénéfice de tous.
Ces plateformes sont des concentrés de solutions pragmatiques pour toutes les tailles d’entreprises et tous les secteurs d’activités (4). Celle de la région Nantaise en est un bon exemple avec ses retours d’expériences terrains et ses fameuses vidéos : la minute RSE.
La plateforme nationale, portée par France Stratégie, est la première à avoir prouvé la performance globale et financière d’une démarche structurée et transversale de la RSE dans une entreprise avec les +13% d’EBE(5). En ces temps de crise, pourquoi s’en priver ?
Toutes les cartes sont dans nos mains pour dessiner le monde d’après. N’ayons pas peur d’être utopistes et de mener cette révolution sociétale, engagée, ensemble lors de nos prochaines réunions, copil, codir. L’engagement rend heureux et comme le dit Albert Schweitzer :« le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage. »
Sébastien Bolle
1 https://www.colibris-lemouvement.org/
https://www.youtube.com/watch?v=K-ZsEWtNOrw&t=3662s
2 https://www.alternite.com/
https://www.youtube.com/watch?v=jpnncwPubsk&t=2233s
3 https://www.nationalgeographic.fr/sciences/un-francais-sur-10-pense-que-la-terre-est-plate
4 https://www.strategie.gouv.fr/reseau-france-strategie/plateforme-rse
https://rse.metropole.nantes.fr/
5 Excèdent Brut d’Exploitation https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs_etude_rse_finale.pdf