Ballon Air de Paris, tourisme et mesure de la qualité de l’air

06/08/2014


Dans le 15ème arrondissement de Paris, un ballon de 22 mètres de diamètre et 32 mètres de hauteur, attaché au sol par un fil, s’élèvera désormais jusqu’à 150 mètres de hauteur. Depuis son installation en 2013, il est utilisé par les touristes mais aussi par des scientifiques qui veulent analyser la qualité de l’air de la capitale.



Dans le parc André Citroën du 15ème arrondissement de Paris, un ballon géant attaché à un fil s’élève jusqu’à 150 mètres dans les airs de la ville. Gonflé à l’hélium, le gigantesque ballon de 22 mètres de diamètre sur 32 mètres de hauteur ne sert pas seulement aux touristes qui veulent avoir une belle vue sur les toits de la capitale.

« Elle accomplit aussi une mission scientifique. Equipée d’ampoules LED alimentées par un textile photovoltaïque fixé à son sommet, l'aéronef informe en temps réel de la qualité de l’air mesurée à partir des seize stations Airparif installées à Paris. Deux séries de pictogrammes – des immeubles et des voitures – dessinés sur son enveloppe indiquent, par une palette de couleurs allant du vert au rouge, le niveau de pollution selon que l'on est proche ou non du trafic automobile » explique le quotidien Le Monde.

60 000 visiteurs

Gratifié d’un petit succès touristique, le Ballon Air Paris a accueille 60 000 visiteurs en un an. Grâce à des équipements de pointe il permet aussi de détecter plusieurs types de particules fines. Qu’il s’agisse des plus grosses de 10 micromètres ou les ultrafines de 200 nanomètres. Depuis que l’OMS a tiré le signal d’alarme en 2013 sur les risques sur la santé et notamment par la favorisation de pathologies de cancer, les associations se sont activées pour communiquer de plus en plus sur les niveaux de pollution. Grâce à ce ballon, les particules les plus fines, celles-là même qui sont les plus dangereuses, peuvent être détectées.

La multiplication des moyens de mesurer la pollution démontre la volonté des militants de sensibiliser les citadins aux risques des particules fines pour que les mesures drastiques soient de moins en moins mal perçues, notamment par les automobilistes.