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Les bassins économiques et démographiques qui se constituent autour d’un fleuve sont une réalité géographique certaine, mais fragile. C’est ce que nous démontre la situation du fleuve Mékong et les conséquences des barrages chinois. « Le Mékong n’est plus ce qu’il était, le fleuve est en péril. Et avec lui ses poissons, sa végétation et la vie des pêcheurs pour lesquels il est, de mémoire d’homme, le fleuve nourricier par excellence. Un seul chiffre donne l’idée de l’abondance des ressources du fleuve et illustre l’importance qu’il revêt pour les populations vivant le long de ses berges : deux millions de tonnes de poissons y sont pêchées chaque année. Un record mondial qu’aucun autre bassin n’égale sur le reste de la planète » rapporte Le Monde .
Dans un long et détaillé reportage, le quotidien français souligne cette réalité : « Le bassin inférieur du Mékong, qui inclut Thaïlande, Cambodge, Birmanie, Laos et Vietnam, a connu en 2019 sa pire sécheresse en quarante ans. Au Cambodge, les eaux du lac Tonlé Sap, alimenté par le Mékong, étaient également, en août, trop basses en raison du retard du célèbre « retournement » biannuel du fleuve, qui voit son cours s’inverser en un bienfaisant phénomène de pulsation régulatrice. L’enjeu humain, rien qu’au Cambodge, est énorme : le Cambodgien moyen tire environ 60 % de son apport en protéine de la pêche dans le lac et le fleuve qui le traverse… »
Un équilibre régional mis en danger par les infrastructures chinoises qui ont totalement changé le fleuve et eu un impact tant sur son débit que sur sa biodiversité. Pour l’heure seule une étude financée par le gouvernement américain l’a démontré, et ce dans un contexte d’âpre opposition avec la Chine. Mais les pays concernés commencent à réagir et souligner le manque de coopération du pays qui fait mine, pour soutenir ses ambitions économique et énergétique, d’oublier qu’une région entière dépend du Mékong.
Lire en intégralité le reportage publié par « Le Monde »
Dans un long et détaillé reportage, le quotidien français souligne cette réalité : « Le bassin inférieur du Mékong, qui inclut Thaïlande, Cambodge, Birmanie, Laos et Vietnam, a connu en 2019 sa pire sécheresse en quarante ans. Au Cambodge, les eaux du lac Tonlé Sap, alimenté par le Mékong, étaient également, en août, trop basses en raison du retard du célèbre « retournement » biannuel du fleuve, qui voit son cours s’inverser en un bienfaisant phénomène de pulsation régulatrice. L’enjeu humain, rien qu’au Cambodge, est énorme : le Cambodgien moyen tire environ 60 % de son apport en protéine de la pêche dans le lac et le fleuve qui le traverse… »
Un équilibre régional mis en danger par les infrastructures chinoises qui ont totalement changé le fleuve et eu un impact tant sur son débit que sur sa biodiversité. Pour l’heure seule une étude financée par le gouvernement américain l’a démontré, et ce dans un contexte d’âpre opposition avec la Chine. Mais les pays concernés commencent à réagir et souligner le manque de coopération du pays qui fait mine, pour soutenir ses ambitions économique et énergétique, d’oublier qu’une région entière dépend du Mékong.
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