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Les chiffres auraient été plus précis en s’arrêtant sur les mois de novembre des années précédentes mais la déclaration n’en demeure pas moins frappante. L’institut météorologique danois vient en effet d’affirmer qu’en novembre les températures journalières moyennes ont été supérieures de 20 à 25°C à la moyenne enregistrée entre 1958 et 2012, révèle le journal Le Monde.
Pour être plus précis, alors que la températures moyennes enregistrées étaient de -25°C, l’institut a enregistré une moyenne journalière de -5°C en novembre. « Conséquence de cette hausse des températures, la banquise ne se reconstitue pas comme il le faudrait. Elle a atteint son niveau le plus bas en septembre, mais peine à se reformer alors que l'hiver approche. Le 22 novembre, elle couvrait une superficie de 8,73 millions de kilomètres carrés, contre 11 millions en moyenne entre 1981 et 2010, selon les chiffres du National Snow and Ice Data Center américain » rapporte le magazine Le Point en s’appuyant sur un rapport de l’Organisation météorologique mondiale . « Dans cette prévision publiée le 14 novembre, l’organisme onusien alertait déjà sur les anomalies de la zone polaire. « Dans certaines régions arctiques de la Fédération de Russie, la température était [pour la période de janvier à septembre 2016] supérieure de 6 °C à 7 °C à la normale, rapportait-il. Et, dans de nombreuses autres régions arctiques et subarctiques de la Russie, de l’Alaska [Etats-Unis] et du nord-ouest du Canada, la température a dépassé la normale d’au moins 3 °C. » » abonde Le Monde.
Le constat est assez clair, l’année 2016 devrait être l’année la plus chaude enregistrée avec une moyenne planétaire de 1,2°C de plus qu’avant la révolution industrielle. De quoi accentuer le sentiment d’urgence qui aurait dû planer sur les négociations climatiques de Marrakech à l’occasion de la COP22. Un sommet dont les fruits n’ont pas été à la hauteur des enjeux.
Pour être plus précis, alors que la températures moyennes enregistrées étaient de -25°C, l’institut a enregistré une moyenne journalière de -5°C en novembre. « Conséquence de cette hausse des températures, la banquise ne se reconstitue pas comme il le faudrait. Elle a atteint son niveau le plus bas en septembre, mais peine à se reformer alors que l'hiver approche. Le 22 novembre, elle couvrait une superficie de 8,73 millions de kilomètres carrés, contre 11 millions en moyenne entre 1981 et 2010, selon les chiffres du National Snow and Ice Data Center américain » rapporte le magazine Le Point en s’appuyant sur un rapport de l’Organisation météorologique mondiale . « Dans cette prévision publiée le 14 novembre, l’organisme onusien alertait déjà sur les anomalies de la zone polaire. « Dans certaines régions arctiques de la Fédération de Russie, la température était [pour la période de janvier à septembre 2016] supérieure de 6 °C à 7 °C à la normale, rapportait-il. Et, dans de nombreuses autres régions arctiques et subarctiques de la Russie, de l’Alaska [Etats-Unis] et du nord-ouest du Canada, la température a dépassé la normale d’au moins 3 °C. » » abonde Le Monde.
Le constat est assez clair, l’année 2016 devrait être l’année la plus chaude enregistrée avec une moyenne planétaire de 1,2°C de plus qu’avant la révolution industrielle. De quoi accentuer le sentiment d’urgence qui aurait dû planer sur les négociations climatiques de Marrakech à l’occasion de la COP22. Un sommet dont les fruits n’ont pas été à la hauteur des enjeux.