Au XXème siècle les Océans auraient plus monté que durant les trois derniers millénaires

24/02/2016


Une étude publiée par les Comptes Rendus de l’Académie américaine des sciences affirme que le réchauffement climatique a des conséquences très importantes sur le niveau des mers. D’après les chercheurs, au XXème siècle les océans de la planète ont monté d’environ quatorze centimètres, ce serait plus en cent ans que durant les trois derniers millénaires.



Dans une étude publiée le 22 février par les Comptes Rendus de l’Académie américaine des sciences, relevée par le quotidien Le Monde, des chercheurs estiment que le niveau des océans et des mers est monté plus rapidement au XXème siècle que durant les trois derniers millénaires.

« Entre 1900 et 2000, les océans et les mers de la planète ont monté d’environ 14 centimètres sous l’effet de la fonte des glaces, notamment dans l’Arctique, ont relevé les chercheurs. Ces climatologues ont estimé que sans la hausse de la température planétaire observée depuis le début de l’ère industrielle, la montée des océans aurait été moitié moindre au XXe siècle » explique Le Monde.
 

Accélération ces vingt dernières années

« D’après cette étude, qui s’est appuyée sur une nouvelle approche statistique mise au point à l’université d’Harvard, les océans ont baissé d’environ huit centimètres entre l’an mille et 1400, période marquée par un refroidissement planétaire de 0,2 degrés Celsius » lit-on plus loin.

Cité par le quotidien français, Robert Kopp, l’un des chercheurs derrière cette étude, estime que le XXème siècle « a été extraordinaire comparé aux trois derniers millénaires, et la montée des océans s’est même accélérée ces vingt dernières années. »
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont étudié des données archéologiques et géologiques. « Ils ont également utilisé des relevés sur les marées à 66 endroits du globe au cours des 300 dernières années. Ces estimations précises de la variation du niveau des océans au cours des 30 derniers siècles permet de faire des projections plus exactes, a noté Andrew Kemp, professeur des sciences océaniques et de la Terre à l’université Tufts » précise Le Monde.

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