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On comprend le message, il est écrit à la bombe de peinture. Mais on peine à déceler l’utilité d’une telle opération. « «Le Gang des Profiteurs. Faisons payer les #ProfiteursDeLaCrise». Voilà ce que l'on pouvait lire, ce samedi matin, sur une grande banderole flottant dans les airs devant le siège de LVMH. Les auteurs, une trentaine de militants de l'association Attac, reprochent à Bernard Arnault, le PDG de LVMH, de s'être enrichi pendant la crise du coronavirus. Ils ont également recouvert de graffitis la Samaritaine, grand magasin propriété de LVMH qui a rouvert ses portes en grande pompe le 23 juin dernier. Devant les portes de la Samaritaine, quelques manifestants vêtus de combinaisons de chimistes et de masques à gaz ont ainsi recouvert de noir les vitrines, avant de tagger quelques inscriptions, principalement celle-ci : «argent sale». Dans un communiqué publié sur son site internet, l'association explique que «la richesse des milliardaires français a augmenté de 68% depuis 2020», et que la «tête de gondole» de ces grandes fortunes n'est autre que Bernard Arnault » rapporte Le Figaro .
Les portes-paroles de l’organisation a expliqué la démarche par ces mots : «Le monde s'émerveille devant l'inauguration de la Samaritaine, nouvelle vitrine de luxe du groupe LVMH, pendant que les premiers et premières de corvée attendent toujours que leurs professions et salaires soient revalorisés, que le système hospitalier et son personnel sont asphyxiés, que les petites entreprises souffrent, que les pauvres s'appauvrissent et les précaires se précarisent. » Assurant qu’il est « inconcevable de vouloir faire payer la crise aux plus fragiles, pendant que les grandes entreprises versent des dividendes records, et que les milliardaires s'enrichissent à un rythme insensé.» En période pré-électorale, il est évident que les questions de répartitions des richesses ou de fiscalité des groupes internationaux sont clés. Mais il est aussi évident que ce genre d’opération ne participe pas à poser les bonnes questions. Simplement à donner l’impression que l’on doit être contre Attac ou contre LVMH.
Les portes-paroles de l’organisation a expliqué la démarche par ces mots : «Le monde s'émerveille devant l'inauguration de la Samaritaine, nouvelle vitrine de luxe du groupe LVMH, pendant que les premiers et premières de corvée attendent toujours que leurs professions et salaires soient revalorisés, que le système hospitalier et son personnel sont asphyxiés, que les petites entreprises souffrent, que les pauvres s'appauvrissent et les précaires se précarisent. » Assurant qu’il est « inconcevable de vouloir faire payer la crise aux plus fragiles, pendant que les grandes entreprises versent des dividendes records, et que les milliardaires s'enrichissent à un rythme insensé.» En période pré-électorale, il est évident que les questions de répartitions des richesses ou de fiscalité des groupes internationaux sont clés. Mais il est aussi évident que ce genre d’opération ne participe pas à poser les bonnes questions. Simplement à donner l’impression que l’on doit être contre Attac ou contre LVMH.