Ardian : Prime à la continuité pour la société d’investissement française nº1

RSE Magazine
08/12/2022


Nº1 en France et en Europe, la société d’investissement Ardian a accéléré ses investissements responsables pour faire face aux différentes crises des deux dernières années. Un levier essentiel pour rassurer les marchés et les investisseurs. Une stratégie visible en particulier depuis la publication de son rapport RSE 2021.



Le temps est à la résilience. Dans le monde de la finance, les engagements pris sur fond de politique RSE (responsabilité sociétale des entreprises) apparaissent aujourd’hui comme une vraie stratégie d’avenir. C’est en tout cas ce qu’attestent les résultats 2021  de la société française de capital-investissement Ardian. Le groupe fondé en 1996 par Dominique Senequier s’appuie sur ses fondamentaux, et continue d’explorer de nouveaux territoires. « L’année 2021 a été remarquable pour Ardian, se félicite la présidente du nº1 européen du private equity. Le monde entier a continué à faire face aux défis imposés par la pandémie de Covid-19. Nous devons aussi reconnaître la tragédie humaine qui se déroule en Ukraine et qui se répercute sur le monde entier. Dans ce contexte incertain, nos portefeuilles ont démontré leur résilience et fourni d’excellents résultats. Nos équipes ont levé plus de 15 milliards de dollars et, à travers nos activités, nous avons investi plus de 30,9 milliards de dollars. »
 
L’appétit des grands
 
Cette indépendance et la fidélité que lui témoignent ses investisseurs ont permis au groupe français de frapper un grand coup en avril dernier avec une levée de fonds de 5,25 milliards de dollars  pour son fonds secondaire d’infrastructure de huitième génération. Ce projet marque même une première : Ardian a en effet constitué le plus grand fonds secondaire d’infrastructure au monde, en seulement neuf mois. La plateforme financière menée par Ardian a ainsi réuni plus de 145 investisseurs – fonds de pension, assurances, clients privés, institutions financières – venus d’une trentaine de pays différents ; d’Europe, mais aussi d’Amérique, d’Asie et du Moyen-Orient.
 
Après une année record en 2021 avec 27 transactions pour plus de 15 milliards de dollars, l’équipe dédiée aux fonds secondaires d’Ardian – qui gère à elle seule 81 milliards de dollars – continue donc sur sa lancée. Et les années à venir semblent prometteuses  pour les fonds secondaires. Selon Mark Benedetti, co-directeur d’Ardian pour l’Amérique du Nord, la modélisation de 2021 a été surpassée par la croissance du marché, le manager d’Ardian prévoyant même que le volume d’affaires en 2025 soit bien supérieur : « Si vous revenez à 2005-2006, l’intégralité du marché secondaire n’était qu’une fraction de ce qu’il est aujourd’hui (130 milliards de dollars par an). Pour moi, le potentiel à long terme du marché est énorme. »
 
L’indépendance, l’ADN du groupe
 
Face aux grands opérateurs américains comme Blackstone, Carlyle ou KKR & Cº qui dominent le secteur, l’entreprise française n’a donc pas peur de jouer des coudes. Bien au contraire. Et ses clients investisseurs apprécient cette indépendance. « Nous avons toujours été indépendants d’esprit et maintenant nous sommes indépendants de fait, assure Dominique Senequier. Quand le moment est venu pour nous de revendiquer notre indépendance, nous avons saisi l’occasion pour montrer notre vraie personnalité : notre audace, notre détermination à réussir et l’esprit d’entreprise qui nous fait avancer. » Aujourd’hui, le groupe Ardian gère un portefeuille global de 141 milliards de dollars, pour le compte de plus de 1300 investisseurs, publics comme privés.
 
Cette indépendance, cultivée depuis vingt-six ans, est parallèle à la continuité dans les choix de gouvernance du groupe. « La marque de fabrique de notre développement est la continuité, l’équipe de gouvernance gardant le contrôle sur toutes les opérations et sur les décisions d'investissements, nos équipes détenant 52% des parts du groupe », expliquait Dominique Senequier il y a quelques années. Plus important encore, 65% des employés du groupe sont aujourd’hui actionnaires, ce qui constitue un gage de stabilité aux yeux des investisseurs, mais aussi d’alignement avec leurs intérêts.
 
Des investissements sur-mesure
 
Ces dernières années, Ardian a investi dans des secteurs très différents, comme les infrastructures, la santé, l’industrie ou encore les services financiers. Avec, dans tous ses choix, un penchant à la fois pour l’innovation et pour le développement durable. En janvier dernier, le fonds français a par exemple racheté la participation de White Bridge Investments dans l’Italien Biofarma Group qui souhaitait développer son activité dans le domaine nutraceutique (ndlr : contraction de nutrition et pharmaceutique). « Cette transaction avec Ardian permettra au groupe Biofarma de devenir le premier acteur mondial spécialisé dans le secteur nutraceutique, s’est alors félicité Maurizio Castorina, le PDG italien. Avec ces nouvelles ressources, le groupe continuera d’investir de manière significative dans la recherche et l’innovation, véritables facteurs de différenciation sur notre marché. »
 
Si Ardian s’est largement internationalisé, le fonds continue de prospecter sur le marché français. A la fin de l’année dernière par exemple, Ardian a répondu à la levée de fonds de 7 millions d’euros lancée par l’entreprise Easiware, une plateforme logicielle omnicanale de gestion de la relation client. « Au-delà de notre culture d’innovation, explique Brendan Natral, directeur général d’Easiware, nous défendons une vision humaine de la relation client et de la technologie et, avec Ardian à nos côtés, nous avons désormais les moyens de concrétiser pleinement nos ambitions. Notre partenaire n’amène pas seulement des fonds, mais de l’expertise et de l’expérience. » L’intervention d’Ardian ne se limite en effet pas à l’apport de fonds destinés au développement de l’entreprise ; elle est également synonyme d’accompagnement personnalisé pour les entrepreneurs.
 
La confiance confortée des investisseurs
 
Tous les choix d’investissement réalisés par Ardian convergent vers la pierre angulaire de l’entreprise : les Relations investisseurs, dont l’équipe regroupe 80 collaborateurs. « Nos professionnels des Relations investisseurs sont l’incarnation de notre culture d’entreprise, souligne le fonds de capital-investissement. Leur priorité absolue est de comprendre les besoins de chacun des clients et leur garantir des services qui dépassent leurs attentes. Pour nous, chaque investisseur est unique de par ses priorités et ses attentes. Et nous veillons à que nos intérêts et valeurs soient en phase avec les siennes : notre reporting exhaustif repose sur des critères de pointe notamment en matière de transparence sur la performance ESG. »
 
Pour piloter cette relation focalisée sur les investisseurs, l’entreprise a mis en place en 2020 son portail en ligne Trustview, dont le tableau de bord qui permet de visualiser tous les indicateurs sous-jacents aux différents fonds. « Notre objectif est de proposer à chacun des investisseurs un service personnalisé de très haute qualité qui dépasse leurs attentes. Notre succès en dépend », assure Jan Philipp Schmitz, le directeur des Relations Investisseurs.