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Désolée pour ce que son rapport a causé, l’ONG ne remet pas en question ses conclusions. « Amnesty International a présenté ses excuses dimanche 7 août pour la « détresse et la colère » causées par son rapport accusant les autorités ukrainiennes de mettre en danger la population civile, qui a provoqué la colère du président ukrainien et entraîné la démission de la directrice d’Amnesty International en Ukraine. Dans un rapport publié jeudi, l’organisation de défense des droits de l’homme a accusé l’Ukraine de mettre en danger des civils en déployant des troupes dans des quartiers d’habitation dans le cadre de sa guerre contre la Russie. « Amnesty International regrette profondément la détresse et la colère provoquées par notre communiqué de presse sur les tactiques de combat de l’armée ukrainienne », écrit l’ONG dans un courriel à Reuters » relaye Le Monde.
L’association de défense des droits de l’homme a rappelé à plusieurs reprises que ce rapport sur l’armée ukrainienne n’était pas politique mais dans le cadre de sa mission « dans ce conflit, comme dans tout autre conflit, est de veiller à ce que les civils soient protégés. En effet, ceci est l’unique objectif de la publication de ce dernier rapport. Tout en maintenant entièrement nos conclusions, nous regrettons la douleur causée. »
Les réactions de la présidence ukrainienne ont été très fortes. Les autorités et la présidence ont ainsi dénoncé un rapport qui, d’après elles, oubliait de mettre la responsabilité sur l’agresseur et ne tarderait pas à être instrumentalisé par Moscou. Mais c’est la prise de distance de la responsable locale de l’ONG qui a le plus déstabilisé Amnesty, cette dernière a en effet annoncé sa démission après avoir commencé par critiquer le rapport.
L’association de défense des droits de l’homme a rappelé à plusieurs reprises que ce rapport sur l’armée ukrainienne n’était pas politique mais dans le cadre de sa mission « dans ce conflit, comme dans tout autre conflit, est de veiller à ce que les civils soient protégés. En effet, ceci est l’unique objectif de la publication de ce dernier rapport. Tout en maintenant entièrement nos conclusions, nous regrettons la douleur causée. »
Les réactions de la présidence ukrainienne ont été très fortes. Les autorités et la présidence ont ainsi dénoncé un rapport qui, d’après elles, oubliait de mettre la responsabilité sur l’agresseur et ne tarderait pas à être instrumentalisé par Moscou. Mais c’est la prise de distance de la responsable locale de l’ONG qui a le plus déstabilisé Amnesty, cette dernière a en effet annoncé sa démission après avoir commencé par critiquer le rapport.