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Le comble serait d’attraper une maladie grave contre laquelle existe un vaccin pour avoir voulu se protéger du Covid-19. Et c’est pour éviter ce risque que la Haute autorité de santé (HAS) lance un appel à la vaccination. Pendant le confinement, de nombreuses familles n’ont pas suivi les consignes de vaccinations. L’infectiologue spécialiste des vaccins de l’HAS, Élisabeth Bouvet a confié son inquiétude à l’Agence France presse, largement reprise dans les médias.
« « Le déficit reste important pour la rougeole, avec le risque de revoir resurgir des épidémies et de perdre le regain de vaccination qu'on avait semble-t-il réussi à obtenir » contre cette maladie contagieuse, craint-elle. On estime « à 44.000 le nombre de nourrissons âgés de 3 à 18 mois » qui n'ont pas reçu de vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les méningites dues à la bactérie Haemophilus influenzae de type b et l'hépatite B, note la HAS. Ces estimations figurent dans les rapports publiés durant l'épidémie de Covid-19 par Epi-phare, structure réunissant l'Agence du médicament (ANSM) et l'Assurance maladie » rapporte Le Figaro.
Il est indispensable que les vaccinations reprennent dans les prochains jours pour éviter que des épidémies ne surgissent. Près de 45 000 bébés de trois à dix-huit mois n’ont pas été vaccinés contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les méningites dues à la bactérie Haemophilus influenzae de type b et l'hépatite B.
« Selon les observations d'Epi-phare, qui a publié son troisième rapport vendredi, «il y a eu un effondrement de la consommation sur toute la période initiale du confinement de -35% à -71% pour les vaccins ». « On a su assez vite, avec la première enquête Epi-phare, qu'il y avait une réduction des vaccinations », notamment « des vaccins penta et hexavalents qui ne sont faits que chez le petit enfant de 0 à 2 ans », selon la Pr Bouvet. Elle mentionne des « diminutions, en proportion, de moins 20% à moins 30% des doses de vaccins achetées, ce qui correspond à une diminution de la couverture vaccinale » » appuie le quotidien.
Une situation d’autant plus inquiétante que durant le confinement la HAS avait insisté sur le fait qu’il ne fallait pas négliger les vaccinations obligatoires durant cette période de restriction de déplacements.
« « Le déficit reste important pour la rougeole, avec le risque de revoir resurgir des épidémies et de perdre le regain de vaccination qu'on avait semble-t-il réussi à obtenir » contre cette maladie contagieuse, craint-elle. On estime « à 44.000 le nombre de nourrissons âgés de 3 à 18 mois » qui n'ont pas reçu de vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les méningites dues à la bactérie Haemophilus influenzae de type b et l'hépatite B, note la HAS. Ces estimations figurent dans les rapports publiés durant l'épidémie de Covid-19 par Epi-phare, structure réunissant l'Agence du médicament (ANSM) et l'Assurance maladie » rapporte Le Figaro.
Il est indispensable que les vaccinations reprennent dans les prochains jours pour éviter que des épidémies ne surgissent. Près de 45 000 bébés de trois à dix-huit mois n’ont pas été vaccinés contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les méningites dues à la bactérie Haemophilus influenzae de type b et l'hépatite B.
« Selon les observations d'Epi-phare, qui a publié son troisième rapport vendredi, «il y a eu un effondrement de la consommation sur toute la période initiale du confinement de -35% à -71% pour les vaccins ». « On a su assez vite, avec la première enquête Epi-phare, qu'il y avait une réduction des vaccinations », notamment « des vaccins penta et hexavalents qui ne sont faits que chez le petit enfant de 0 à 2 ans », selon la Pr Bouvet. Elle mentionne des « diminutions, en proportion, de moins 20% à moins 30% des doses de vaccins achetées, ce qui correspond à une diminution de la couverture vaccinale » » appuie le quotidien.
Une situation d’autant plus inquiétante que durant le confinement la HAS avait insisté sur le fait qu’il ne fallait pas négliger les vaccinations obligatoires durant cette période de restriction de déplacements.