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Après la crise sanitaire puis économique, vient la crise humanitaire. Tous les capteurs de l’Organisation des Nations unies sont au rouge concernant la pauvreté pour 2021. « L'ONU a lancé mardi un appel humanitaire record de 35 milliards de dollars (29 milliards d'euros) pour 2021, la pandémie ayant plongé des centaines de millions de personnes dans la pauvreté et des famines se profilant. Avec le choc de la pandémie de Covid-19, le nombre des personnes ayant besoin d'aide humanitaire dans le monde va atteindre un nouveau record : 235 millions, une augmentation de 40% en un an, selon les plans de réponse humanitaire coordonnés par l'ONU. Ainsi, si toutes ces personnes vivaient dans un seul pays, ce serait le cinquième plus peuplé du monde » relève Le Figaro.
Avec ces 35 milliards de dollars, l’ONU veut venir en aide aux 160 millions de personnes les plus vulnérables. Ceux qui vivent ou ont fui les 56 pays les plus touchés par des crises, qu’elles soient économique, sécuritaire ou sanitaire. Dans la courte mais chargée histoire des Nations Unies, 2021 s’annonce comme l’année où les besoins humanitaires seront les plus importants. D’abord parce que le Covid-19 est un phénomène planétaire et qu’aucun pays n’échappe à ses conséquences. « Pour la première fois depuis la fin des années 1990, l'extrême pauvreté a augmenté. L'espérance de vie chute dans le monde et le nombre annuel des morts liées au VIH, à la tuberculose et au paludisme pourrait doubler. En outre, «de multiples famines se profilent à l'horizon », avertit l'ONU. « Les voyants sont au rouge et les alarmes sonnent », a mis en garde Mark Lowcok (le responsable des affaires humanitaires de l’ONU NDLR). D'ici à la fin 2020, 270 millions de personnes pourraient souffrir d'insécurité alimentaire aiguë, soit 82% de plus qu'avant la pandémie. La population au Yémen, au Burkina Faso, au Soudan du Sud et dans le nord-est du Nigeria est au bord de la famine, tandis que d'autres pays et régions, comme l'Afghanistan et le Sahel, sont également « potentiellement très vulnérables », a déclaré Mark Lowcok » rapporte le quotidien.
En 2020, la barre des 17 milliards de dons pour les actions humanitaires avait été franchie alors que 29 milliards de dollars avaient été demandés.
Avec ces 35 milliards de dollars, l’ONU veut venir en aide aux 160 millions de personnes les plus vulnérables. Ceux qui vivent ou ont fui les 56 pays les plus touchés par des crises, qu’elles soient économique, sécuritaire ou sanitaire. Dans la courte mais chargée histoire des Nations Unies, 2021 s’annonce comme l’année où les besoins humanitaires seront les plus importants. D’abord parce que le Covid-19 est un phénomène planétaire et qu’aucun pays n’échappe à ses conséquences. « Pour la première fois depuis la fin des années 1990, l'extrême pauvreté a augmenté. L'espérance de vie chute dans le monde et le nombre annuel des morts liées au VIH, à la tuberculose et au paludisme pourrait doubler. En outre, «de multiples famines se profilent à l'horizon », avertit l'ONU. « Les voyants sont au rouge et les alarmes sonnent », a mis en garde Mark Lowcok (le responsable des affaires humanitaires de l’ONU NDLR). D'ici à la fin 2020, 270 millions de personnes pourraient souffrir d'insécurité alimentaire aiguë, soit 82% de plus qu'avant la pandémie. La population au Yémen, au Burkina Faso, au Soudan du Sud et dans le nord-est du Nigeria est au bord de la famine, tandis que d'autres pays et régions, comme l'Afghanistan et le Sahel, sont également « potentiellement très vulnérables », a déclaré Mark Lowcok » rapporte le quotidien.
En 2020, la barre des 17 milliards de dons pour les actions humanitaires avait été franchie alors que 29 milliards de dollars avaient été demandés.