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La situation est franchement problématique pour les agriculteurs concernés. 90% de tous les dégâts agricoles causés par le gibier sont concentrés sur 15% du territoire. « Le niveau de ces dégâts est devenu localement insupportable pour l'agriculture et la sécurité routière. En outre la régulation des populations de sangliers est nécessaire pour prévenir le risque d'introduction et de diffusion de maladies animales, à l'heure où la peste porcine africaine sévit dans plusieurs pays de l'est de l'Union européenne » commente le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation.
Face à ce défi, le ministère communique autour de l’installation d’un comité dédié à cette question jeudi 6 septembre. Une décision que le gouvernement inscrit dans un plan plus large de réforme de la chasse et de gestion de la biodiversité.
Alors que la situation est électrique pour les chasseurs avec les révélations de Nicolas Hulot sur les lobbies lors de sa démission, les ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique maintiennent leur rhétorique en proposant des mesures de « responsabilisation complète des fédérations départementales de chasseurs ». Parmi celles-ci : « L'élargissement des compétences des fédérations départementales de chasse à la gestion des plans de chasse. En cas de défaillance, le préfet déclenchera des battues administratives qui seront mises à la charge des fédérations ; (…) Une réflexion globale sur le financement de l'indemnisation des dégâts de gibier est engagée permettant aux fédérations départementales de moduler les montants par unité de gestion en fonction de la réalité des dégâts. Une mission parlementaire confiée à un député et un sénateur sera chargée de définir les modalités opérationnelles en associant le monde agricole, les forestiers, les chasseurs et les services de l'État. Cette mission fera également des propositions pour améliorer la régulation du grand gibier et réduire les dégâts qu'il provoque sur les cultures et la régénération des forêts. »
En somme, en facilitant la tâche des chasseurs, le gouvernement espère obtenir des résultats sur les dégâts agricoles : « le nouveau tarif de validation nationale du permis à 200 euros contribuera à la réduction des dégâts de gibier en favorisant la mobilité des chasseurs entre départements. »
Face à ce défi, le ministère communique autour de l’installation d’un comité dédié à cette question jeudi 6 septembre. Une décision que le gouvernement inscrit dans un plan plus large de réforme de la chasse et de gestion de la biodiversité.
Alors que la situation est électrique pour les chasseurs avec les révélations de Nicolas Hulot sur les lobbies lors de sa démission, les ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique maintiennent leur rhétorique en proposant des mesures de « responsabilisation complète des fédérations départementales de chasseurs ». Parmi celles-ci : « L'élargissement des compétences des fédérations départementales de chasse à la gestion des plans de chasse. En cas de défaillance, le préfet déclenchera des battues administratives qui seront mises à la charge des fédérations ; (…) Une réflexion globale sur le financement de l'indemnisation des dégâts de gibier est engagée permettant aux fédérations départementales de moduler les montants par unité de gestion en fonction de la réalité des dégâts. Une mission parlementaire confiée à un député et un sénateur sera chargée de définir les modalités opérationnelles en associant le monde agricole, les forestiers, les chasseurs et les services de l'État. Cette mission fera également des propositions pour améliorer la régulation du grand gibier et réduire les dégâts qu'il provoque sur les cultures et la régénération des forêts. »
En somme, en facilitant la tâche des chasseurs, le gouvernement espère obtenir des résultats sur les dégâts agricoles : « le nouveau tarif de validation nationale du permis à 200 euros contribuera à la réduction des dégâts de gibier en favorisant la mobilité des chasseurs entre départements. »