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Quelques images de décharges en Afrique subsaharienne suffisent à questionner nos modes de vies. « Désirer, acheter, consommer, jeter et de recommencer. Voici un processus simple que nous reproduisons tous les jours sans même nous en rendre compte. Aujourd’hui, dans le monde, en un an, plusieurs milliards de tonnes de déchets sont produites. Si la grande majorité des pays développés a fait du traitement des ordures une priorité environnementale, politique et économique, d’autres nations beaucoup plus vulnérables n’arrivent pas à tenir le rythme et croulent sous les montagnes de détritus » commence Martin Lozniewski, spécialiste des questions environnementales dans une tribune publiée par Les Echos.
L’Afrique est particulièrement touchée par le phénomène d’entassement des déchets dans des décharges avec tout ce que ces lieux impliquent comme dangers sanitaires. « À Bamako, capitale malienne, faute de ramassage régulier des déchets, les riverains les abandonnent en pleine rue avant de les brûler. Impuissants face à cette situation, ils sont les premiers à en subir les conséquences : entassement des détritus, fumées récurrentes, odeurs nauséabondes, de plus en plus de rats, cafards et mouches prospérant autour des décharges sauvages, contamination des ressources hydriques, des terres, de l’agriculture, du bétail et augmentation de la pollution de l’air, provoquant des maladies dangereuses pour ces populations contraintes à vivre dans des « quartiers poubelle » » continue le texte.
En réaction à ce désastre environnemental et sanitaire, l’auteur affirme que les voix de la jeunesse africaine commencent à se faire entendre. « Depuis quelques années des investissements colossaux ont permis aux Africains, entre autres, de mettre en place en un temps record de réels projets de valorisation des déchets, des systèmes performants de collecte et de tri, de construire de nouvelles infrastructures, de moderniser les anciennes, de sensibiliser la population aux bienfaits du recyclage, de créer des emplois dans le secteur de l’hygiène et de la propreté » avance-t-il.
Afin de transformer ce fardeau en source de richesse et de développement pour les pays africains concernés, les entreprises doivent jouer leur rôle. S’appuyant sur une enquête d’Interpol, le texte rapporte en effet que « 1,5 million de détritus de contrebande provenant essentiellement d’Amérique du Nord et d’Europe et partance pour l’Afrique et l’Asie ont été saisis. » Largement responsables de ces trafics, elles doivent être la clé pour changer la donne.
L’Afrique est particulièrement touchée par le phénomène d’entassement des déchets dans des décharges avec tout ce que ces lieux impliquent comme dangers sanitaires. « À Bamako, capitale malienne, faute de ramassage régulier des déchets, les riverains les abandonnent en pleine rue avant de les brûler. Impuissants face à cette situation, ils sont les premiers à en subir les conséquences : entassement des détritus, fumées récurrentes, odeurs nauséabondes, de plus en plus de rats, cafards et mouches prospérant autour des décharges sauvages, contamination des ressources hydriques, des terres, de l’agriculture, du bétail et augmentation de la pollution de l’air, provoquant des maladies dangereuses pour ces populations contraintes à vivre dans des « quartiers poubelle » » continue le texte.
En réaction à ce désastre environnemental et sanitaire, l’auteur affirme que les voix de la jeunesse africaine commencent à se faire entendre. « Depuis quelques années des investissements colossaux ont permis aux Africains, entre autres, de mettre en place en un temps record de réels projets de valorisation des déchets, des systèmes performants de collecte et de tri, de construire de nouvelles infrastructures, de moderniser les anciennes, de sensibiliser la population aux bienfaits du recyclage, de créer des emplois dans le secteur de l’hygiène et de la propreté » avance-t-il.
Afin de transformer ce fardeau en source de richesse et de développement pour les pays africains concernés, les entreprises doivent jouer leur rôle. S’appuyant sur une enquête d’Interpol, le texte rapporte en effet que « 1,5 million de détritus de contrebande provenant essentiellement d’Amérique du Nord et d’Europe et partance pour l’Afrique et l’Asie ont été saisis. » Largement responsables de ces trafics, elles doivent être la clé pour changer la donne.